Affiliation : les performances secteur par secteur en 2017
Le collectif de la performance et de l'acquisition dévoile en exclusivité au JDN les moyennes de 15 univers produits en matière de taux de transformation, commissions ou programmes annonceurs.
Le CPA (Collectif de la performance et de l'acquisition) veut faire de son tout nouveau baromètre de l'affiliation un standard du marché. "Ce baromètre, qui compile les performances de 15 univers produits au cours du premier semestre 2017, a vocation à être actualisé chaque année", nous explique le président du collège affiliation de l'organisation, François Deltour. Nombre d'annonceurs, taux de commission, taux de transformation ou encore revenu généré par un euro investi.... Le document (cliquer sur l'image ci-dessous pour accéder aux résultats) permet d'établir des points de comparaison entre chaque secteur, pour permettre aux éditeurs (les affiliés) et aux clients (les annonceurs) de se situer sur leur marché. "Car si l'affiliation propose des mécaniques communes pour atteindre des objectifs, on ne vend pas une robe comme on vend un pneu ou un crédit à la consommation", rappelle François Deltour.
Que retenir ? Que l'affiliation n'a pas encore vécu sa révolution mobile. Avec une part qui oscille entre 8 et 32% selon les secteurs, le canal reste encore minoritaire. Pas de quoi étonner François Deltour. "L'affiliation est un canal de fin de cycle d'achat et les transactions s'effectuent encore essentiellement sur desktop." Seule exception notable, le secteur de l'habillement où certains acteurs réalisent déjà plus de la moitié de leurs ventes sur mobile. L'affiliation y est à 32% mobile. "Pour des achats plus engageants, dans le gros électroménager ou le high tech, on est sur des ratios inférieurs à 10%".
Une constante : plus la concurrence est forte et plus la marque est prête à payer cher. Avec près de 693 programmes d'annonceurs recensés au premier semestre, le secteur de l'habillement appartient à cette catégorie. Sans surprise, il est de loin le plus généreux avec une rémunération éditeur moyenne de 12%. François Deltour recommande toutefois de prendre ces pourcentages avec des pincettes. "Les pourcentages de rémunérations font l'objet de disparités importantes avec parfois quinze à vingt niveaux de rémunération pour un même annonceur. Tout dépend de la puissance de l'éditeur concerné." Dans l'alimentation, le taux moyen octroyé peut paraître faible. A peine 3%. "Mais c'est un canal qui n'hésite pas à mettre plus pour les nouveaux clients, une cible pour laquelle il proposera une commission fixe supplémentaire qui peut représenter plusieurs euros."
L'intégralité du rapport est accessible ici. Des témoignages d'annonceurs et d'éditeurs viennent compléter chacune des fiches en apportant une vision de terrain de l'affiliation.