Adomik lance officiellement sa plateforme de monétisation de sites

Adomik lance officiellement sa plateforme de monétisation de sites La solution permet aux éditeurs d'optimiser leurs revenus publicitaires online. Elle revendique déjà 100 éditeurs clients dont des groupes comme Le Figaro, M Publicité ou M6 Publicité.

Après près de deux ans de R&D, de tests et de déploiements chez les premiers éditeurs, l'adtech Adomik officialise le lancement de sa plateforme d'aide à la monétisation publicitaire. L'entreprise française, qui s'est lancée il y a près de cinq ans, est historiquement positionnée comme un spécialiste de l'analyse des transactions réalisées sur les ad-exchanges pour décrypter l'attitude des enchérisseurs, les emplacements et les profils qui les intéressent… et ainsi aider les éditeurs à faire du yield management de leurs revenus publicitaires.

Le lancement de sa plateforme en self-service s'inscrit dans le prolongement de ce positionnement. Adomik revendique déjà plus de 100 éditeurs clients de sa solution dans le monde. Parmi eux, des poids lourds du Web français tels que Le Figaro, M6 Publicité, Webedia, M Publicité, Media Square, NextRégie ou encore Prisma Media Solutions. "L'arrivée du header bidding a multiplié le nombre de partenaires avec lesquels ces éditeurs travaillent. Notre outil les aide à identifier plus facilement ceux qui leur sont le plus profitables", explique le PDG d'Adomik, Nicolas Schueller.

Le produit, qui allie big data et algorithmes de machine learning, collecte les données récupérées par les régies pour, une fois analysées, émettre ses recommandations quant aux moyens d'accroître les recettes publicitaires. La plateforme est également agrémentée d'un outil de gestion des prix de vente selon le type de transaction (open auction ou PMP) et d'un benchmark qui permet aux équipes commerciales de comparer leurs performances à celles du marché. Par exemple, identifier un annonceur qui leur alloue beaucoup moins de budget qu'aux concurrents dans le cadre d'une campagne en cours.

Une facturation SaaS en fonction du nombre de partenaires et d'utilisateurs

"Nos outils d'analyse vont également détecter les modes de commercialisation qui gagneraient à être changés pour générer des revenus supplémentaires", précise Nicolas Schueller. Comme par exemple identifier que les impressions qu'on réserve à une agence avec laquelle on a noué un deal privé rapportent moins que si on les avait mises en compétition aux enchères ouvertes. La plateforme, qui peut être implémentée en l'espace de quatre jours, est commercialisée selon le modèle SaaS, avec une facturation en fonction du nombre de partenaires de la régie et du nombre d'utilisateurs.

Établi à Paris, Londres, New York et Tokyo, Adomik revendique travailler avec les éditeurs de plus de vingt pays. La société réalise près du tiers de son chiffre d'affaires (qu'elle ne communique pas) aux Etats-Unis. 20 collaborateurs viendront renforcer son équipe française au cours des 12 prochains mois, portant les effectifs à 75. "Nous tenons à garder toute la R&D et l'équipe produit sur le sol français", précise Nicolas Schueller.