Bourse : L'Asie plonge, Wall Street et l'Europe sur le fil en attendant des mesures économiques

Bourse : L'Asie plonge, Wall Street et l'Europe sur le fil en attendant des mesures économiques Une absence de relance en Chine secoue les Bourses asiatiques, mais Wall Street se ressaisit avec l'aide des géants technologiques. Les marchés européens, eux, attendent un déblocage.

Les marchés internationaux ont connu une session contrastée hier, marquée par une forte baisse des Bourses asiatiques et un rebond des actions américaines. Les investisseurs scrutent de près les politiques économiques des grandes puissances, notamment la Chine et les États-Unis, en quête de signaux clairs pour orienter les marchés dans les jours à venir. La volatilité persiste alors que les attentes de relance chinoise se font attendre et que Wall Street profite de la baisse des prix du pétrole. En Europe, les Bourses hésitent, oscillant autour de leurs niveaux précédents.

L'effondrement des Bourses asiatiques

Les Bourses asiatiques, particulièrement celles de Chine continentale et de Hong Kong, ont plongé cette nuit. L'indice composite de Shanghai a dégringolé de 5,30%, tandis que celui de Shenzhen a perdu 6,67% comme le relaie Le Figaro.

Ce repli massif a été déclenché par la déception des investisseurs face à l'absence de nouvelles mesures de relance de la part de Pékin. Les espoirs placés dans un soutien plus substantiel à l'économie chinoise ont été douchés, malgré des indices positifs la semaine précédente.

À Hong Kong, l'indice Hang Seng a également chuté de 1,80%, poursuivant une tendance baissière amorcée depuis plusieurs jours. Les investisseurs, dans l'attente de détails plus précis sur les politiques économiques chinoises, semblent privilégier la prudence, prenant leurs bénéfices après les récentes hausses.

Wall Street profite de la baisse des prix du pétrole

Aux États-Unis, Wall Street a clôturé en hausse, avec le Dow Jones gagnant 0,30%, le Nasdaq progressant de 1,45% et le S&P 500 enregistrant une hausse de 0,97%. Ce rebond a été largement soutenu par les géants technologiques et la baisse des prix du pétrole, qui ont redonné de l'appétit aux investisseurs après un début de semaine difficile. Les actions de grands noms tels qu'Apple, Amazon et Nvidia ont enregistré de solides gains, avec un secteur technologique en pleine forme.

Le marché pétrolier a également joué un rôle clé dans cette dynamique. Le baril de Brent de la mer du Nord a chuté de 4,63%, pour se négocier à 77,18 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain a suivi la même tendance, clôturant à 73,57 dollars. Cette baisse a temporairement apaisé les craintes des investisseurs concernant une potentielle reprise de l'inflation, malgré les tensions persistantes au Moyen-Orient.

L'Europe dans l'attente

En Europe, les marchés boursiers ont ouvert sans direction claire selon Les Echos. Le CAC 40 a oscillé autour de son niveau de clôture de la veille, Paris et Francfort évoluant près de l'équilibre. Les investisseurs européens semblent en phase d'attente, à l'affût de nouveaux catalyseurs susceptibles de relancer les marchés, notamment en provenance des États-Unis ou de la Chine.

Les déclarations des responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur une possible baisse des taux d'intérêt d'un quart de point lors de la prochaine réunion monétaire, prévue en novembre, sont scrutées avec attention.

Les perspectives économiques, en particulier les chiffres de l'inflation américaine attendus cette semaine, pourraient influencer la direction des marchés européens.

Les perspectives à court terme

Les prochains jours s'annoncent cruciaux pour les marchés internationaux. En Asie, les investisseurs espèrent des mesures plus concrètes de la part des autorités chinoises pour soutenir une économie en perte de vitesse.

Aux États-Unis, l'attention se portera sur les nouvelles données économiques, notamment l'indice des prix à la consommation (CPI), qui pourrait redéfinir les attentes concernant la politique monétaire de la Fed.

En Europe, la prudence reste de mise, avec des indicateurs mixtes et des perspectives de croissance toujours incertaines. La trajectoire des indices pourrait être influencée par les résultats des entreprises et les annonces macroéconomiques attendues dans les semaines à venir.