Le gouvernement prolonge les règles de l'assurance chômage jusqu'à la fin de l'année

Le gouvernement prolonge les règles de l'assurance chômage jusqu'à la fin de l'année Les règles actuelles, qui devaient expirer le 31 octobre, ont été une nouvelles fois prolongées, afin de laisser aux partenaires sociaux le temps de parvenir à un accord.

Le décret a été publié ce mercredi 30 octobre au Journal officiel : les "règles d'indemnisation et de contribution du régime d'assurance chômage" actuelles, qui devaient expirer le 31 octobre, sont prolongées jusqu'au 31 décembre, sur décision du Premier ministre. Le gouvernement tient ainsi sa promesse de laisser aux partenaires sociaux le temps de trouver un accord sur les futures règles de l'assurance chômage, qui devront donc entrer en vigueur au 1er janvier 2025.

Syndicats et organisations patronales ont entamé des négociations le 22 octobre, avec pour objectif d'aboutir à un accord d'ici au 15 novembre. Elles se déroulent dans un cadre budgétaire contraint, puisque la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a demandé aux partenaires sociaux de trouver le moyen de faire 400 millions d'économies par an. Le discussions doivent également aborder le sujet épineux de l'emploi des séniors, catégorie d'âge pour laquelle le retour à l'emploi est particulièrement ardu.

Une avancée sur la retraite progressive

Mardi, les organisations patronales ont présenté un projet d'accord sur l'emploi des séniors, en amont d'une nouvelle session de négociations. Le texte, consulté par l'AFP, propose notamment l'ouverture de la retraite progressive à partir de l'âge de 60 ans. Le dispositif, pour l'heure ouvert seulement à partir de 62 ans, permet de bénéficier d'une pension de retraite partielle en complément de l'exercice d'une activité professionnelle réduite. 

Le patronat a ainsi fait un pas vers les syndicats, qui réclament l'élargissement de ce dispositif encore peu répandu. Mais alors que ces derniers veulent en faire un droit opposable pour les salariés qui en font la demande, le texte présenté mardi soumet l'accès à ce dispositif à l'accord de l'employeur.