Réduire l'effort d'apprentissage technique à l'ère du Cloud

La crise de la COVID-19, comme chacun sait, a incité les entreprises à accélérer leurs stratégies de transformation numérique. De récentes recherches indiquent qu'en dépit des répercussions de la pandémie, les entreprises n'ont pas cessé de consacrer des budgets considérables aux divers projets de digitalisation. Il est certain que les entreprises, tous secteurs confondus, jugent désormais la transformation digitale comme le moyen privilégié de faire face aux effets néfastes de la COVID-19.

De ce fait, les stratégies liées à la transformation digitale des entreprises sont aujourd’hui fortement recherchées, tout comme les services de cloud computing. La montée en puissance des offres de Database-as-a-Service (DBaaS) en est l’excellente confirmation. La demande de bases de données hautement évolutives, capables de prendre en charge immédiatement de nouveaux services et de nouvelles applications s’est accélérée car la multiplication des projets numériques induite par la COVID-19 impose aux entreprises des exigences supplémentaires en matière de données. Une étude a en effet révélé que le marché des bases de données cloud enregistrera une croissance de 69 % au cours des quatre prochaines années.

L’infrastructure informatique ne suffit pas

Pour tirer parti de ces services, les entreprises ont toutefois besoin de disposer des compétences nécessaires. Il va de soi que les capacités indispensables pour mettre en œuvre et gérer les services en cloud diffèrent considérablement de celles requises pour les applications sur site. Par exemple, les services informatiques sont habitués à déterminer l'infrastructure qu'ils possèdent, les applications qui y sont exécutées et leur coût. Pour le cloud, les services informatiques doivent s'adapter à un environnement dans lequel ils ne disposent que d'un aperçu ou d’un contrôle limité des données et de l'infrastructure, dans lequel ils devront s'adapter aux structures des fournisseurs de services et dans lequel d'autres départements de l'entreprise peuvent facilement acquérir des services à l'insu du service informatique.

Si d’un côté, les entreprises doivent bien appréhender le cloud, les fournisseurs de services ont également une responsabilité à cet égard. Grâce à des structures tarifaires plus transparentes et plus souples, les utilisateurs ne paient que ce dont ils ont besoin. Ainsi, en donnant plus de visibilité et de contrôle sur les données et l'infrastructure, les fournisseurs de services peuvent donner à leurs clients la garantie de maîtriser la gestion de leur infrastructure.

Le besoin de compétences ne se limite cependant pas seulement à la compréhension du cloud. Il est également nécessaire de comprendre le service lui-même.  

L’acquisition des compétences pour une meilleure transition

Les services de base de données en cloud computing proposent des données évolutives ce qui leur donne la souplesse nécessaire pour prendre en charge de nouvelles applications immédiatement, sans avoir à attendre que les instances de base de données soient approvisionnées. Pour de nombreuses entreprises, cela signifie toutefois de passer d'une base de données héritée sur site (legacy), avec laquelle leurs équipes ont de nombreuses années d'expérience, à un service DBaaS NoSQL plus moderne, qui requiert des compétences totalement nouvelles. Les entreprises peuvent alors s’apercevoir que leur passage à une approche plus performante et plus flexible est entravé par leur incapacité à tirer le meilleur parti de la technologie.

L'acquisition des compétences nécessaires à l'utilisation de ces nouvelles technologies est d’autant plus évidente qu’elle nécessite du temps et des fonds pour améliorer les compétences des équipes existantes ou pour recruter de nouveaux collaborateurs. C’est là un défi particulièrement difficile à relever en 2021, au moment où les investissements supplémentaires ou l'augmentation des effectifs sont difficiles à trouver et où le temps est compté. 40 % des DSI déclarent, par exemple, que leurs équipes de développement sont en retard sur leurs projets actuels.

Les fournisseurs de services peuvent, là encore, contribuer à faciliter le parcours de leurs clients. Si les applications requièrent des compétences identiques ou similaires à celles utilisées par les technologies héritées, les utilisateurs auront beaucoup plus de facilité à s'adapter et à tirer le meilleur parti du service.

La modernisation est un impératif

Les facteurs à l'origine de la vague de digitalisation déclenchée par la COVID-19 (la nécessité de prendre en charge les collaborateurs à distance et l'importance d'offrir une expérience utilisateur agréable) sont sans doute permanents. Le cloud sera un aspect essentiel des mesures prises par les entreprises pour se moderniser et s'adapter à ce nouveau monde.

Afin d'exploiter pleinement son potentiel, les entreprises doivent disposer des compétences adéquates, à la fois pour tirer bénéfice de l'agilité offerte par le cloud et pour garantir une utilisation optimale des outils. Dans la mesure où toutes les autres entreprises partagent les mêmes objectifs, la concurrence est rude pour trouver les bonnes compétences au bon endroit et au bon moment. Par conséquent, il est essentiel de s'assurer que les entreprises pourront continuer à utiliser les compétences existantes afin d'en tirer pleinement parti.