Hexatrust lance deux outils pour la souveraineté numérique au Forum InCyber
Hexatrust, le groupement des leaders français de la cybersécurité et du cloud de confiance, a prévu d'annoncer ce 1er avril, jour de l'ouverture du Forum InCyber 2025 à Lille, le lancement de deux outils innovants : HexaDiag et HexaSearch. Ceux-ci ont pour fonction d'aider les organisations à se conformer aux nouvelles règlementations (NIS2, Dora, REC, etc.) et à adopter des solutions numériques européennes.
HexaDiag : un autodiagnostic accessible à tous les acteurs
Disponible sur une "plateforme totalement automatisée et sécurisée", HexiaDiag sera un "service d'autodiagnostic gratuit" permettant "à toute organisation (TPE, PME, collectivités...) d'évaluer de manière autonome sa maturité cyber, en 15 minutes", résume Hexatrust. Il fournira des recommandations grâce à une intelligence artificielle et sur la base des directives en cours de transposition (NIS2, Dora, REC, etc.) qui constituent une nouvelle "standardisation de la cybersécurité", selon Jean-Noël de Galzain, Président d'Hexatrust.
Les rapports et recommandations que cet outil délivrera à ses utilisateurs seront fondés sur le Guide des PME/TPE de l'ANSSI. Et pour cause, comme l'indique Jean-Noël de Galzain, l'ambition est de "tendre la main à toutes les organisations", quelle que soit leur taille (PME, TPE, collectivités, etc.). Cela permettra à des "organisations qui n'ont pas les moyens financiers et humains d'avoir accès à un diagnostic, une recommandation et à un moyen de se protéger", précise Jean-Noël de Galzain.
HexaSearch : un service pour renforcer la souveraineté numérique
Une fois qu'HexiaDiag aura fourni son diagnostic, celui-ci proposera à son utilisateur d'être mis en relation avec des experts et fournisseurs français et européens de solutions numériques souveraines. Cette mise en relation s'effectuera au moyen d'un autre outil : HexaSearch.
Tel un moteur de recherche, celui-ci identifiera "instantanément des alternatives souveraines aux solutions extra-européennes" comme le précise le groupement. Pour Jean-Noël de Galzain, cet instrument participera au renforcement de "la cybersouveraineté" pour "reprendre le contrôle de nos données" qui se situent "souvent dans des infrastructures extra-européennes".
Vers un HexaSwitch
Comme le précise Jean-Noël de Galzain, "notre stratégie est d'encourager les organisations à aller vers des solutions françaises et européennes (…). Nous en avons besoin pour être plus compétitifs et offrir des solutions dont l'innovation principale sera de laisser chaque organisation maitresse de ses données."
En outre, il explique que "l'argent investi" dans l'effort de guerre actuel "ne peut pas continuer à être déversé dans des solutions extra européennes" : "on veut créer un électrochoc et dire attention : cet argent que nous allons prêter ou donner pour l'effort de guerre doit aller dans notre industrie cyber européenne et française."