Vente Privée dépassera le milliard d'euros de ventes en 2011
Vente Privée, qui fête ses 10 ans cette année, annonce un chiffre d'affaire prévisionnel de 1,107 milliard d'euros TTC en 2011, en croissance de 14 % sur un an. En 2010, les revenus du leader des ventes événementielles s'élevaient à 969 millions d'euros TTC, en hausse de 15 %. Le site, présent dans huit pays européens ainsi qu'aux Etats-Unis depuis le 9 novembre dernier, revendique plus de 14 millions de membres (lire l'article Vente Privée vient d'ouvrir son site américain, du 09/11/2011). 10 % de ses ventes sont réalisées sur le canal mobile, qui représentera cette année 100 millions d'euros de revenus.
Au cours d'une conférence de presse, le fondateur et PDG du site a récapitulé les services lancés depuis un an en complément de l'activité de vente des invendus des marques, notamment Rosedeal, One Day et VP Ticket (lire l'article Vente Privée lance sa billetterie VP Ticket et ouvre les Pays-Bas, du 03/11/2011). En 2012 et 2013, Jacques-Antoine Granjon s'attend en effet à ce que, les consommateurs dépensant moins, les marques ne produisent moins de stocks et ne lui confient donc moins d'invendus. "C'est pour dépendre moins des fluctuations de stock que nous développons tous ces projets, qui ne sont pas dans notre core-business." Ces nouveaux services seront aussi progressivement déclinés en Europe. Quant à la Digital Commerce Factory, filiale de délégation e-commerce lancée en mars, l'entrepreneur annonce son intention de la transplanter aux Etats-Unis lorsque Vente-privee.com y sera bien implanté, estimant avoir une carte à jouer face à des Américains qu'il considère peu spécialistes de la mise en valeur des marques sur le Web.
Le site a également entrepris de développer la vente de voyages et officialisera courant 2012 l'ouverture du site dédié lancé en test en juillet dernier : Vente-privee-voyage.com. "Voyage Privé est un copycat, un copieur, affirme Jacques-Antoine Granjon. Je vais faire Vente Privée Voyage et le contrer sur tout le voyage. Les équipes sont déjà en place." Cette offre, qui restera, comme les ventes de biens physiques, dissimulée des moteurs de recherche et comparateurs par les mots de passe des membres, comprendra aussi bien des ventes événementielles que des fonds de catalogues permanents, invendus de vols et d'hôtels.
Enfin, Jacques-Antoine Granjon a une fois de plus écarté l'hypothèse d'une introduction en bourse, expliquant qu'il n'avait pas besoin de financements supplémentaires, que ses co-actionnaires ne désiraient pas sortir du capital de la société et que n'envisageant pas d'acquisition, l'intérêt de pouvoir procéder par échange d'actions était pour sa part non avenu. Refusant l'idée d'une "croissance à tout prix", l'entrepreneur s'est réjoui de n'avoir pas de compte à rendre aux marchés financiers.