Epycure lève 2,5 millions d'euros pour étoffer sa gamme de compléments alimentaires

Epycure lève 2,5 millions d'euros pour étoffer sa gamme de compléments alimentaires La DNVB souhaite accélérer sur l'accompagnement personnalisé, investir en R&D et s'attaquer à de nouvelles verticales.

La marque digitale française Epycure qui évolue sur le marché des compléments alimentaires et des vitamines, annonce ce 7 avril lever 2,5 millions d'euros en seed auprès du venture studio Founders Future et de business angels. Fondée en mai 2019, justement au sein de Founders Future, Epycure commercialise des vitamines, plantes et minéraux sans gluten, OGM, ni lactose. Ces compléments alimentaires sont disponibles sous la forme d'abonnement ou à usage occasionnel en cure de trois à six mois. Digestion, poids, sommeil, peau, chute de cheveux, Epycure entend répondre à ces problématiques grâce à des produits à consommer sous la forme de gummies, poudres, gélules ou encore huiles. La marque, qui a vendu plus de 50 000 compléments alimentaires depuis sa création, compte aujourd'hui 30 000 clients (abonnés actifs et consommateurs ponctuels). Avec un chiffre d'affaires quatre fois plus élevé en 2020 par rapport à 2019, avoisinant le million d'euros, Epycure espère tripler ses résultats cette année. 

Il faut dire que le marché des compléments alimentaires est en croissance ces dernières années et la crise sanitaire n'a pas freiné la dynamique. "On observe une tendance forte sur le marché du bien-être et des remèdes holistiques, confirme Angélique d'Esclaibes, co-fondatrice d'Epycure. Le Covid-19 nous incite à booster nos défenses immunitaires, à passer de la curation à la prévention." Pour répondre à la demande, Epycure a internalisé la R&D et joue la différenciation en s'entourant de nutritionnistes et naturopathes afin de proposer un accompagnement personnalisé. Autre caractéristique : la DNVB prévoit la prise de seulement deux gélules par jour. "Cela nous oblige à travailler la synergie entre les actifs pour une efficacité optimale", souligne la co-fondatrice. 

A l'international 

Après une première levée en pré-seed en 2019, Epycure ne cache pas ses ambitions à l'occasion de ce nouveau financement. La R&D reste la priorité : la marque veut continuer d'investir dans sa plateforme technologique pour proposer un algorithme de recommandation et un diagnostic plus poussé dans la personnalisation des cures et abonnements. A terme, Epycure envisage une application mobile permettant de faire évoluer sa cure. La R&D passe aussi par le développement de produits sur la base de nouveaux ingrédients, formats, et nouvelles gammes de produits. Epycure explore des verticales supplémentaires telles que la maternité, l'humeur, ou encore la libido. "Tous les produits créés doivent être compatibles entre eux, insiste Angélique d'Esclaibes. A partir du questionnaire complété par le client, nous devons être en mesure de proposer une routine adaptée et des conseils sur la durée de la cure pour atteindre les objectifs du consommateur."

L'ouverture de nouveaux marchés figure aussi sur la feuille de route de la marque digitale mobilisée en parallèle pour obtenir la certification B Corp. Après des lancements en Belgique et au Luxembourg fin 2020, Epycure souhaite investir en acquisition et s'ouvrir à l'international à partir du second semestre. Et les projets ne s'arrêtent pas là puisque la DNVB qui emploie actuellement douze personnes, souhaite étoffer ses équipes tech, opérationnelle et marketing au cours de l'année.