Coupe du Monde 2018 : pourquoi les cris de célébrations des supporters ne sont pas tous (encore) en simultané ?

Toute personne qui suit la Coupe du monde sur internet doit s'attendre à des latences, des retards de transmission ou des «re-bufferings»

Le tournoi sportif le plus important du monde est également suivi de près via internet. En effet, au cours des dernières années, une nouvelle donne est apparue puisque par exemple les habitudes de visionnage des matchs ont évolué notablement. En effet, 30 % des fans visionnent les événements sportifs sur leurs terminaux mobiles, car ils permettent « une plus grande souplesse » selon un récent sondage sur le sport, d’autant que certains matchs de la Coupe du Monde ont été diffusés l'après-midi tout au long de ce mondial et que tous les fans ne rentrent pas à temps chez eux pour le coup d'envoi. Le streaming est souvent le choix privilégié que ce soit au bureau avec des collègues, dans le métro. Et le visionnage en streaming vidéo va connaître de toutes façons un pic record ce dimanche 15 juillet avec la finale France-Croatie !

Pour autant, une problématique liée au streaming demeure majeure : toute personne qui suit la Coupe du monde sur internet doit s'attendre à des latences, des retards de transmission ou des « re-bufferings » gênants selon le diffuseur du contenu. Il peut donc arriver que vos voisins se réjouissent beaucoup plus tôt gâchant ainsi le suspense ! Les amateurs de vidéos en ligne ne veulent donc qu'une seule chose : une expérience visuelle de qualité. Le visionnage de vidéos en live-streaming doit être d'aussi bonne qualité que celle sur leur téléviseur. Ainsi, en cette période de Coupe du Monde, l’internet est sollicité bien plus que d’habitude et la latence, le délai de transmission dans les communications, est plus que jamais au cœur de l’événement.

Dans ce contexte, le streaming en direct avec ne serait-ce qu’un très léger retard n’est plus toléré du tout !

Toutefois, cela pourrait être minimisé. Le service de streaming doit pouvoir garantir un taux de transmission stable, en particulier aux heures de pointe, afin que les téléspectateurs puissent suivre les événements en temps quasi réel. Les fournisseurs de streaming standard doivent souvent faire face aux problèmes de latence induits avec l’ensemble des procédures de découpages et encodages. Au lieu de cela, grâce à des technologies comme le WebRTC (Web Real Time Communication), intégrées à un réseau de diffusion de contenu, le niveau de latence diminue pour atteindre uniquement quelques millisecondes (de l'ordre de 200 à 500 millisecondes).  C’est du quasi-direct, avec une diffusion possible de partout vers partout dans le monde.

La qualité des images transmises dépend non seulement du type de streaming, comme nous venons de le voir, mais aussi de la plate-forme sous-jacente de l'opérateur. De nombreux fournisseurs ont travaillé avec des partenaires qui exécutent le trafic des données sur les réseaux publics. Cela les rend particulièrement vulnérables aux retards et aux échecs de transmission alors que les fournisseurs privés de réseaux de diffusion de contenus, de surcroît en fibre optique, qui aident les médias et les diffuseurs à fournir des images fiables et de qualité exceptionnelle en temps réel, permettent au spectateur de bénéficier d’un siège virtuel, en plein milieu du stade.

Si en France, toutes activités cesseront le temps de cette rencontre, il y a aura encore des décalages dans les cris de célébration (ou de déception ?…) au moment du visionnage de cette rencontre…mais avec l’adoption rapide de ces nouvelles technologies ce ne sera sûrement plus le cas à l’Euro 2020. Alors Victoire pour les Bleus dimanche, puis rendez-vous dans 2 ans !