Numérique et loisirs : le couple gagnant de la Toile

Le marché des loisirs n’a pas échappé à la digitalisation. Mieux, il s’en est emparé pour promouvoir les différents secteurs d’activités.

Du matériel de sport aux visites de musées ou places de spectacles, chaque niche utilise les outils pour séduire les différentes générations, captant sur l’écran et le clavier enfants, parents et seniors, pour la plus grande satisfaction des acteurs de ce marché.

Sites historiques et musées
Dès les prémices du digital, les musées et les lieux culturels ont compris l’intérêt qu’ils avaient à franchir l'écran. Site avec visite virtuelle, promotion des billets d’entrée sur des places de mise en relation comme Funbooker, achat et réservation, conception d’application ou de jeu interactif, aucun aspect n’a été omis pour promouvoir, faciliter la visite et vendre des produits dérivés avec en prime communication sur les réseaux sociaux, alerte SMS pour un événement ou mail pour annoncer le calendrier de l’année.

Théâtre, concerts, cinéma
Alors que le cinéma désespérait de ne plus remplir ses salles en 2010, il fait salle comble dorénavant. En 2015, 39,5 millions de personnes fréquentaient les salles obscures pour la plus grande satisfaction des producteurs et des distributeurs. Une bonne santé due aux campagnes de promotions orchestrées sur le web. La toile a permis la prévente de places en accord avec différents partenaires, ou leur réservation via smartphone pour éviter la queue et la déception de ne pas trouver un fauteuil. Dans la foulée, les théâtres et les spectacles ont suivi en utilisant, selon leur clientèle, les bons canaux et réseaux sociaux. En 2015, la vente d’E-billet était en augmentation constante de 20% avec 205 millions de billets vendus dans l’année tous secteurs confondus. Un chiffre qui ne prend pas en compte le cinéma qui vend à lui seul 200 millions de billets via le digital. 

Les livres et la presse

On prédisait la fin du livre et des journaux à l’aube des années 2000. Force est de constater que c’est l’inverse qui s’est passé. En 2018, si la presse magazine connait des difficultés, les versions numériques se portent au mieux et tirent de confortables revenus de la publicité et de la data qu’elles moissonnent. Le livre tire aussi son épingle du jeu. Amazon et le libraire de quartier coexistent en bonne intelligence quand les grandes librairies telles Le Furet à Lille ou le Hall du Livre à Nancy proposent leur stock en ligne avec carte de fidélité. 

Tourisme

En 2017, le tourisme occupe la 3e part de marché du E-commerce derrière l’habillement et les produits culturels. Les distributeurs de voyage enregistrent une croissance de 13% et les réservations en ligne une augmentation de 8,5%. On achète de plus en plus son périple avec son mobile. Selon Médiamétrie, 56% des achats se font en employant une application et 70% en passant par le site internet. 59% des cyberacheteurs sont issus des catégories socio-économiques favorisées et la génération des 25-34 ans regroupe 53% des clients. Grâce aux blogs, comparateurs de voyages, forums et réseaux sociaux, les internautes sont toujours prêts à empoigner leur sac de voyage. 

Pratique sportive

En 2015, les Français ont dépensé près de 30 milliards d'euros pour des achats de biens et services de loisirs en plein air, contre 18 milliards en 2000. Selon la Fevad, 17% des articles de sport sont vendus en ligne et le panier moyen oscille autour de 1.050 euros par ménage. Tout y passe, de la paire de baskets à la réservation de parcours de golf ou l’achat de places de parc de loisirs. 

Incontestablement, les loisirs ont profité de la digitalisation pour faire florès et comptent bien poursuivre dans cette voie dans les années à venir en employant toutes les nouvelles technologies mises à leur disposition pour capter des clients et leur apporter sur leur écran le moyen de se divertir et de s’évader en trois clics.