Le bouche à oreille, premier facteur de téléchargement d'une appli mobile

Nul besoin d'une grande campagne de communication pour développer les téléchargements d'une application mobile : la recommandation sociale, moins onéreuse est souvent plus efficace.

Avant le prix, la recommandation sociale d'une application mobile est l'élément le plus influent pour générer des téléchargements. Telle est la conclusion d'un sondage réalisé par OpinionWay et Bemobee auprès de 261 possesseurs de smartphones représentatif de la population française. Si le premier argument avancé concerne l'adéquation de l'application à ses besoins (60 %), l'ensemble des éléments composant une forme de recommandation sociale atteint 62 % des réponses, contre 37 % pour le prix.

La bonne notation d'une application (24 %), le fait que ses amis, parents ou collègues la possèdent (12 %) ou la recommandation générale d'autres utilisateurs (36 %) ont donc une influence non négligeable sur le téléchargement d'un programme pour mobile. Sa présence dans les classements (22 %) ou dans la rubrique "nouveautés" d'un store (8 %) ont moins d'influence. La publicité sert quant à elle davantage l'image de la marque elle-même que la pénétration de son application, tant son effet sur les téléchargements est négligeable (4 %).

Pour Paul-Louis Belletante, co-fondateur de Bemobee, mieux vaut donc opter pour une communication virale pour développer la pénétration de son application, notamment en utilisant des solutions connotées comme "peu mercantiles" par les consommateurs (blogs, sites de recommandation, etc.) et donc mieux perçues. "Générer des téléchargements d'une application mobile nécessite une communication bien particulière qui ne correspond pas nécessairement à des campagnes de communication classiques."

Sans surprise, la majorité (53 %) des personnes interrogées télécharge "essentiellement" des applications gratuites. 13 % disent posséder autant d'applications gratuites que payantes. 20 % des sondés déclarent par ailleurs télécharger régulièrement des applications (au moins une fois par semaine). Les 18-29 ans (30 %) et les possesseurs d'iPhone (42 % contre 11 % pour les autres OS) sont notamment surreprésentés parmi les téléchargeurs réguliers.