Les Cnil européennes veulent durcir les amendes envers Google

Les Cnil européennes veulent durcir les amendes envers Google La politique de confidentialité du géant de l'Internet est encore mise en cause. L'amende infligée pourrait être multipliée par le nombre d'utilisateurs concernés.

La politique de confidentialité de Google serait à nouveau dans le collimateur des Cnil européennes qui réfléchissent, selon une information révélée par les Echos, à durcir les sanctions qu'elles pourraient infliger au géant de l'Internet si ce dernier s'obstine à camper sur ses positions en la matière. En cause, la fusion il y a un peu plus d'un an de l'ensemble des règles de vie privée afférentes à l'ensemble de ses services (Gmail, Youtube, Google +...) au sein d'un même espace.

Afin de donner un peu plus de poids à leurs mesures de coercition (l'amende potentielle est de 150 000 euros en France), les Cnils voudraient donc multiplier l'amende par le nombre d'utilisateurs concernés . " Même si l'on ne retient au final que quelques milliers d'euros par infraction et que l'on ne comptabilise qu'une partie des utilisateurs, ce serait là un vrai moyen de pression face à Google ", explique une source proche du dossier au quotidien économique. Et pour cause, l'audience de Google représentait près de 41,6 millions de visiteurs uniques en juillet selon Médiamétrie // Netratings. Et ce même si l'actuel projet de la commission européenne limite lui cette amende à 2% du chiffre d'affaires.

 Autre piste étudiées : l'obligation imposée au géant de stopper la collecte et l'exploitation des données personnelles, en bref l'essence même de son activité commerciale. Reste à savoir comment. Le G29 devrait discuter de ces options la semaine prochaine, avance les Echos. La décision finale pourrait être prise début octobre et déboucher sur une extension du délai accordé à Google, qui se termine lui fin septembre en France.