L'emballage qui s'autodétruit, bientôt dans les rayons ?
Cinquante printemps, c'est le temps qu'il faut pour qu'une boite de conserve se dégrade naturellement dans la nature, d'après l'agence américaine National Park Service. Comptez 10 à 20 ans pour un sac en plastique et 20 à 30 ans pour une boîte de la même matière.

Les emballages des produits sont donc une plaie écologique. Mais ils constituent aussi un outil marketing incontournable, au point d'être parfois l'élément déclencheur de l'acte d'achat. Il ne peut donc pas décemment disparaître. Et pourtant...
Récemment diplômé de l'Institut Pratt, une école New-Yorkaise d'architecture, d'art et de design, Aaron Mickelson s'est dit qu'il y avait peut-être une carte à jouer en inventant des packagings qui se dégradent à mesure que les produits sont consommés. Une idée qu'il a développée dans son mémoire de fin d'études et dont les industriels pourraient bien vouloir s'emparer.
Pour étayer sa thèse, le jeune homme de 27 ans a pris l'exemple de quelques marques qui produisent des biens de consommation courante. Par exemple, Aaron Mickelson a démontré que le fabricant de boîtes hermétiques Oxo pouvait utiliser une encre lavable pour écrire les informations sur le produit qu'elle vend directement sur ce dernier, sans passer par un packaging traditionnel.
Plus fort, le designer américain a imaginé un emballage en plastique qui se dissout dans l'eau pour les savons Nivea. Le concept n'a pas encore interpellé les grands groupes mais Aaron Mickelson confie que "de nombreuses petites entreprises" américaines ont déjà manifesté leur intérêt pour son concept.
