DNVB / e-commerçants : comment financer ses campagnes d'acquisition ?

C'est un fait : les e-commerçants sont mal servis par les options de financement présentes sur le marché. Les banques, qui préfèrent en général financer des actifs, sont peu enclines à accorder des prêts pour le financement des campagnes marketing pourtant nécessaires au développement de ces entreprises, et les levées de fonds ne sont accessibles qu'aux happy few.

Investir massivement en marketing, oui, mais avec quel argent ?

Pour les e-commerçants et DNVB, le développement de leur chiffre d’affaires passe par la mise en place de leviers comme le content marketing, le SEO ou les réseaux sociaux. Cependant, ces outils se révèlent souvent peu efficaces à court terme et montrent leurs limites s’ils ne sont pas associés à une stratégie marketing adaptée.

Une campagne d’acquisition web, dont le coût moyen annuel s’élève à environ 200 000€/ an, semble ainsi être la voie royale pour se développer rapidement. Un investissement important pour ces entreprises qui ne disposent pas toujours d’un capital de départ conséquent ou d’une trésorerie adaptée.

Pour répondre à ces enjeux, deux possibilités de financement s’imposent alors à ces commerçants : le crédit bancaire qui demande de nombreuses garanties, ou la levée de fonds en equity, un processus long, très sélectif et coûteux en capital. Ces solutions sont souvent peu adaptées et très contraignantes.

Dans ce contexte, le Revenue Based Financing (RBF) représente une troisième voie salutaire. Tout droit venue des Etats-Unis,  cette  méthode de financement pensée par les entrepreneurs et pour les entrepreneurs permet de financer les campagnes d’acquisition sans diluer son capital.

Le Revenue Based Financing (RBF), nouveau réflexe des entreprises en quête de croissance 

Peu connu du tissu entrepreneurial français, ce mode de financement représente une alternative intéressante pour les sociétés qui souhaitent accélérer leur croissance. Cette innovation financière permet ainsi d’obtenir un financement en 24h en conservant 100% du capital et par la suite de rembourser en fonction de son chiffre d’affaires et des ventes effectuées. 

En pratique, un acteur du RBF dispose avant de s’engager de toutes les données pour évaluer les performances de l’entreprise qu’il souhaite accompagner (performances Shopify, Facebook Ads, etc.).

Sur cette base, un scoring business (trafic sur le site, chiffre d’affaires, qualité des campagnes publicitaires) et financier (analyse des transactions bancaires) est réalisé. Si l’entreprise est éligible, les fonds sont immédiatement prêts à être utilisés pour une campagne. 

Silvr, seul acteur français à proposer ce modèle de financement, a déjà financé plus de 50 e-commerçants pour un montant de plusieurs millions d’euros. Les marchands ont ainsi doublé leur chiffre d’affaires en seulement 3 mois une fois le financement accordé.

Dans un contexte de bouleversement économique mondial inédit,  le RBF semble être un modèle alternatif particulièrement adapté aux contraintes et aux enjeux de croissance des entreprises.