Des aqueducs normands et champenois

L'aqueduc de la Vanne, à la frontière des départements de l'Aube et de l'Yonne. © Miguel Bravo

Pour apporter de l'eau potable aux parisiens, la Ville de Paris s'est lancée dans des travaux titanesques à partir de 1860. Elle s'est portée acquéreur de dizaine de sources à plus de 150 kilomètres aux alentours afin de capter leur eau et a bâti des kilomètres d'aqueducs. Manifestes à travers un pont, ou discrets quand ils sont enterrés, les aqueducs de la Vanne, du Loing, de la Dhuis, de l'Avre ou encore de la Voulzie sont de véritables casse-têtes pour les communes traversées. En effet, la mairie de Paris via la Sagep (Eau de Paris) détient 15 à 20 mètres d'emprise autour. Hors de question de s'en séparer mais difficile de financer l'aménagement de ces portions en pistes cyclables, alors que le contribuable parisien n'en profite pas.

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