Détroit, de "Motor city" à ghost city

Les travailleurs désertent Détroit où le taux de chômage atteint 19,6%. © dreaming_of_rivers

A Détroit, la désaffection de certains quartiers est moins en rapport avec l'éclatement de la bulle immobilière qu'avec la récession économique. Autrefois perçue comme le berceau de l'industrie automobile américaine, la ville est aujourd'hui confrontée au déclin du secteur. En août 2012, le taux de chômage à Détroit atteint 19,6%, selon le Michigan Department of Technology, Management and Budget.

Dans ce contexte, rien d'étonnant à ce que les travailleurs désertent les lieux. Malgré un prix du mètre carré relativement bas, les résidences ne suscitent pas l'intérêt des acheteurs potentiels. Selon RealtyTrac, qui recense les saisies de biens immobiliers, les banques de la ville possèdent encore en septembre 2012 plus de 5 000 logements que leurs propriétaires n'ont pu finir de payer et 263 sont sur le point d'être confisquées.

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