Valeo annonce la fermeture de deux usines en France
L'équipementier évoque 868 postes supprimés sur huit sites français. La direction assure que des solutions seront proposées en interne aux salariés concernés.
Encore une mauvaise nouvelle pour le secteur de l'industrie automobile. L'équipementier français Valeo a annoncé ce mercredi 27 novembre la suppression de 868 postes sur huit de ses sites français. Il devrait s'agir de 694 départs contraints et de 174 départs volontaires. Selon le syndicat Force ouvrière, ce sont même plus de 1000 postes qui pourraient disparaitre.
Dans le détail, le groupe a annoncé la fermeture définitive du Centre de R&D de La Verrière, à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines). "C'est un simple déménagement", assure la direction, qui pointe la vétusté de l'usine et indique que ses 365 salariés seront invités à rejoindre deux centres de recherche situés en Île-de-France, à Cergy (Val-d'Oise) et à Créteil (Val-de-Marne).
Le site de fabrication de refroidisseurs de batterie de Suze sur Sarthe (Sarthe) fermera également ses portes. Ses 300 salariés se verront proposer de rejoindre un autre site du département, à Sablé-sur-Sarthe.
Des baisses d'effectifs dans trois autres pays
Cinq autres sites encaisseront des réductions d'effectifs : à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), 238 suppressions de postes sont annoncées, pour ne laisser plus qu'une centaine de salariés dans l'usine. Les sites de Sainte Florine (Haute-Loire), de Laval (Mayenne), d'Amiens (Somme), de Reims (Marne) et de Limoges (Haute-Vienne) complètent la liste. Dans le même temps, environ 200 postes disparaitront dans les usines Valéo situées en Allemagne, en Pologne et en République Tchèque.
L'entreprise justifie ces restructurations par une nécessité de "rester compétitif" dans un "contexte industriel automobile en Europe qui n'est pas porteur".
Début novembre, le fabricant de pneumatiques Michelin avait annoncé la fermetures de ses usines de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan).