Fermé et aristocratique : le Jockey-Club

Le Jockey Club fait face à l'ambassade d'Israël. © Journal du Net / Eric de Legge

Club très privé, le Jockey Club est presque privé... d'accès ! Et pour cause, l'immeuble de la rue Rabelais à Paris qui l'abrite se situe juste en face de l'ambassade d'Israël, surveillée jour et nuit. 90% des membres du Jockey appartiennent à l'aristocratie et nombre d'entre eux possèdent des liens de parenté. A l'entrée, chacun se voit saluer, selon l'usage, par son titre. Amaury de Sèze (Carrefour), Jean-Dominique Sénard, un des gérants de Michelin, Stanislas de Bentzmann, le patron de Devoteam et Maurice Kervénoaël, celui de Petit Bateau peuvent y convié leurs invités à déjeuner dans des salles à manger cosy où le service se fait en gants blancs. Parrainé par deux membres, les candidats au Jockey doivent affronter le verdict du suffrage des membres permanents. Et là, un vote contraire annule cinq votes favorables : il faut donc 84 % des voix pour entrer au club. Le belge et baron, Albert Frère, y est parvenu...une fois anobli en Belgique.

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