Viktor Vekselberg a perdu 8,4 milliards d'euros en 2008

Propriétaire d'un portefeuille d'actions varié réparti entre deux holdings, Renova (actionnaire du conglomérat Alfa Group) et IES-Holding, Viktor Vekselberg compte dans le pétrole avec TNK-BP mais aussi l'aluminium avec RusAl. Depuis le début des privatisations, il a toujours été dans les bons coups. Mais la crise a fait fondre son patrimoine de 80% en quelques mois. Et il cache à peine qu'il convoite les liquidités d'entreprises où il est minoritaire, comme Sulzer pour renflouer des entreprises où il est majoritaire mais endetté comme Oerlikon. L'enthousiasme autour de ses investissements pour créer la plus grande chaîne d'hôtels en Russie est par ailleurs retombé.