Christophe de Margerie, modèle de transparence et amateur des "il y a"

Christophe de Margerie développe une argumentation riche et variée. © Total / Michel Labelle

Le patron de Total est un de ceux qui parle le plus souvent avec des tournures actives. Son discours y gagne en dynamisme et en réalisme. Et son lexique de nominalisation ( est très largement inférieur à la moyenne, ce qui donne l'impression que ses propos sont plus transparents et qu'il en assume la responsabilité. Il s'exprime dans un registre courant à tendance populaire : phrases nominales,  propositions infinitives entre autres. Il a tendance également à utiliser la formule "il y a" à tout bout de champs et utilise trois fois plus que ses collègues "on" pour dire "nous". C'est aussi un adepte des expressions populaires et imagées. Il développe une argumentation riche et variée, illustrant ses propos par de nombreux exemples.

Son discours demeure très concret et il le ponctue fréquemment de questions. Une façon d'éviter celles qui sont délicates et d'y répondre soi-même. Il a un discours dynamique et largement ponctué. Il utilise beaucoup de possessifs devant les noms évoquant le personnel de Total, il dit : "mes équipes", "mes collaborateurs". Une façon de s'approprier l'interne, témoignage de son attachement envers ses troupes, preuve que son discours est chargé d'affect

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