Campanile délaisse les centre-villes
Ibis et Campanile : la bataille de l'hôtel économiqueSi les deux chaînes sont omniprésentes dans les banlieues des grandes et moyennes villes (en particulier aux abords des aéroports et des centres de congrès), il y a peu chance de croiser un Campanile en plein centre-ville de Strasbourg ou de Brest. Ibis n'a de son côté pas hésité à investir dans les cœurs de ville, avec des hôtels à proximité des gares ou des commerces.
A priori pourtant les deux enseignes visent le même public : en semaine, les professionnels (commerciaux, VRP, cadres qui se déplacent fréquemment...), et le week-end, une clientèle loisirs de particuliers.
Mais Campanile a délibérément favorisé la première catégorie, qui représente la majorité de son chiffre d'affaires. "Campanile s'est développé sur le modèle des motels américains, sur les grands axes routiers" justifie Marie-Pierre Mottin, directrice marketing de la chaîne. Des emplacements qui coûtent aussi beaucoup moins chers...