L’automatisation des ERP au service de la croissance des entreprises

Démocratisé dans les années 90, l’ERP (Enterprise Resource Planning) ou PGI pour Progiciel de gestion intégré regroupe l’ensemble des processus opérationnels d’une entreprise qui lui permettent de gérer son activité.

Selon les derniers chiffres IDC de 2017, le marché de l’ERP représentait 27% du marché logiciel et 3,12 milliards d’euros en France. Une bonne santé qui ne semble pas se démentir. En effet, les projections prévoient une croissance de 4,7% d’ici à 2021 pour atteindre les 3,92 milliards d’euros. En France et en Europe, l’allemand SAP reste le leader incontesté de l’ERP et a été adopté, depuis longtemps, par de nombreuses entreprises. Fondé sur la promesse des interconnexions entre les applications métiers, l’ERP propose des modules pour lier les fonctions de l’entreprise au sein d’un logiciel global. Mais dès lors que l’on aborde la problématique d’upgrade ou de montée de version, les limites de l’ERP apparaissent. Ou quand le one size fits all décline.

Les limites de l’ERP pour les entreprises

Tel qu’il est pensé, le déploiement d’un ERP entreprise peut être lent mais également poser des problèmes technologiques dans les upgrades. Les montées de version vont notamment nécessiter des dépenses supplémentaires pour répondre aux spécificités de tout le monde. Les besoins de chacun évoluant au fil du marché et des demandes, l’ERP n’a pas toujours l’agilité nécessaire pour évoluer dans les meilleures conditions et s’adapter avec précision à tous les cas de figure. Le coût est également un facteur important à prendre en compte dans la mesure ou la mise en place et surtout la maintenance sont également à quantifier pour les entreprises.

Également, le fait d’implémenter un ERP peut augmenter la quantité de batch à traiter. Chez SAP, par exemple, le scheduler interne de SAP ne peut automatiser que SAP mais ne va pas gérer ce qui se passe à l’extérieur, entre autres choses : le mainframe, le big data…  L’entreprise ne pourrait alors, pas être en mesure de respecter les deadlines et objectifs qu’elle s’est imposée. Pour alors pallier à ces limites, les entreprises peuvent notamment intégrer des scheduler externes pour passer outre ces problèmes.

La nécessité du scheduler

Aujourd’hui, l’innovation est au cœur de la stratégie des entreprises. Qu’elles soient non seulement en mesure d’innover elle-même mais également d’adopter rapidement ces innovations afin de pouvoir rester compétitive. La vitesse étant devenue la devise des entreprises aujourd’hui. Elles conduisent leur transformation tout en faisant face aux défis que posent la diversité des infrastructures, des données et des applications. Selon le Digital Transformation Index de Dell Technologies et Intel, la transformation numérique devrait faire partie intégrante de l’ADN de l’entreprise pour 73% des dirigeants d’entreprises en France. Avec en tête des investissements pour le futur la cybersécurité, l’IoT et les environnements multi-cloud.

Afin de gagner la course à l’innovation, le mot clef pour les entreprises aujourd’hui est automatisation. Une automatisation qui ne pourra se faire sereinement sans optimisation des ressources. Faute d’un niveau adéquat d’orchestration et d’intégration et in fine d’automatisation, une entreprise ne pourra pas suivre le rythme des demandes. C’est alors que le scheduler rentre en jeux. Il va permettre à l’entreprise de gérer les flux de travail des applications plus rapidement, en continu et en toute confiance, en centralisant l’ensemble des flux. Une nécessité d’étendre les processus ERP en ajoutant un scheduler pour plus d’automatisation et répondre en fin de course, plus rapidement aux demandes.

Les entreprises doivent aujourd’hui penser l’ERP dans son ensemble et ne pas oublier la brique automatisation/scheduler pour gagner en agilité et en flexibilité. Afin non seulement de maximiser leurs investissements mais surtout de rester opérationnelle et compétitive. Après tant d’années d’existence, l’ERP fait encore aujourd’hui profil d’incontournable pour les entreprises, mais son salut viendra notamment de son adaptabilité et des évolutions que sauront lui apporter les fournisseurs afin de rester dans la course et répondre aux besoins des entreprises.