Le télétravail à l'étranger ? Les chefs d'entreprise sont peu séduits, voici pourquoi

Le télétravail à l'étranger ? Les chefs d'entreprise sont peu séduits, voici pourquoi Selon un sondage OpinionWay pour Remoters, les dirigeants français sont loin d'être emballés par l'idée de laisser partir leurs salariés télétravailler à l'autre bout du monde pour quelques semaines, voire plusieurs mois. Leur avis en infographie.

Discuter avec votre manager à l'autre bout de la planète (ou de l'Europe) uniquement par message ou en visio, ça vous dérangerait ? Suivant la généralisation du télétravail, certaines entreprises proposent désormais à leurs salariés d'exercer leur profession depuis un pays étranger quelques semaines par an. Chez Payfit, licorne française spécialiste de la gestion de paie, par exemple, les collaborateurs peuvent s'installer à l'étranger pour y télétravailler dans une limite de trois mois, ou six mois de manière discontinue, par an. Un modèle qui semble globalement peu adopté en France, peut-être parce qu'il est difficile à organiser dans certains secteurs d'activités.

Entre avril et mai 2022, OpinionWay a sondé 409 chefs d'entreprise français pour la start-up Remoters, qui aide les télétravailleurs à trouver des logements à l'étranger. Seuls 14% des personnes interrogées indiquent avoir déjà mis en place du télétravail à l'étranger dans leur entreprise et ce chiffre ne semble pas voué à augmenter de sitôt. Selon ce sondage, 60% des chefs d'entreprises affirment qu'il serait impossible dans leur entreprise de permettre aux salariés d'aller télétravailler à l'étranger pour une période allant de trois semaines à quelques mois. Par ailleurs, ils ne voient pas beaucoup d'avantages à sauter le pas. Le télétravail à l'étranger ne serait un facteur d'attractivité de l'entreprise que pour 12% des chefs d'entreprise sondés par OpinionWay.