Bruit et open space, une fatalité ?

L'open space peut être subi, mais ce n'est pas fatalité. En effet, une fois les sources des nuisances sonores identifiées, une question se pose. Comment lutter efficacement contre le bruit afin d’améliorer la condition des collaborateurs dans les open spaces?

L’abolition des frontières entre espaces privés et publics a débouché sur une multiplication de nouveaux espaces de bureaux partagés comme les open space, coworking ou encore des lieux tiers tels que les cafés utilisés comme espaces de travail. Selon l'INRS en 2016, l’open space représente 60% des espaces de travail français et nous pouvons parler d’open space ou bureau partagé dès deux personnes.

En parallèle de ces transformations de l’espace de travail, à juste titre considérées comme des améliorations en terme de collaboration de flexibilité et de management participatif, de nouveaux maux apparaissent. Toujours selon l’INRS, 59% des employés travaillant en open space considèrent le niveau sonore comme étant élevé ou très élevé et représente une gêne pour 53% d'entre eux.

L'open space peut être subi, mais ce n'est pas fatalité. En effet, une fois les sources des nuisances sonores identifiées, une question se pose alors ; comment lutter efficacement contre le bruit afin d’améliorer la condition des collaborateurs dans les open spaces?

Développer une politique d’entreprise de gestion du bruit

Cela paraît sans doute évident pour tout un chacun, mais il est clair que le respect des autres et du savoir-vivre en société sont les bases pour une collaboration réussie dans un espace de travail partagé. La mise en place de règles simples telles que le respect du silence, un volume de voix modéré, la mise en mode vibreur de son téléphone ou encore la prise d’un appel personnel à l’extérieur du bureau peuvent être un bon début pour réduire le bruit en open space et favoriser la concentration de tous.

Également, la formation des salariés exposés à des intensités sonores supérieures à 80 décibels est une obligation pour l'employeur (article R4436-1 du code du travail). Elle permet de développer de nouveaux comportements face au risque bruit. Par exemple, faire passer un questionnaire de connaissances du risque bruit aux salariés, mettre en place des ateliers collectifs de prévention ou encore créer des rendez-vous individuels avec la médecine du travail pour présenter le thème de la santé auditive peuvent participer à une politique d’entreprise de prévention et gestion du bruit.

Seulement ces simples règles de vivre-ensemble ne sont pas suffisantes et l’employeur a la possibilité de retravailler l’aménagement du bureau afin de proposer des solutions permettant de réduire l’impact de la gêne sonore dans l’espace de travail.

Protéger ses collaborateurs passe également par des locaux adaptés à la gestion du bruit avec notamment la mise en place de mobilier acoustique comme les cloisons de bureau, panneaux privatifs acoustiques, dalles murales, qui protègent efficacement des nuisances sonores. En revanche, ces solutions se révèlent bien souvent coûteuses. On estime, qu’en moyenne, il faut débourser entre 800 et 1000 euros pour équiper 8m2 de bureau de cloisons insonorisées pour une seule personne.

Les protections auditives, une réponse au bruit en open space ?

Si initialement les protections auditives ou filtreurs de bruit sont utilisés dans les secteurs industriels, aujourd’hui le marché connaît un nouveau souffle avec le développement des espaces partagés. On constate en effet que de plus de plus de collaborateurs s’équipent de filtreurs de bruit afin de lutter efficacement contre le bruit.

Quand le besoin de concentration se fait ressentir, nous remarquons que la tendance dans un bureau partagé, est d’écouter de la musique avec un casque. Outre les dommages physiques infligés à l’ouïe, le salarié se coupe de son entourage professionnel et devient moins alerte et disponible. En somme, moins efficace. Et dans certains métiers, où l’usage du téléphone est continu, ce type de comportement est impossible. Les protections auditives proposent ainsi un véritable complément aux politiques d’entreprise “anti-bruit”.

Pour gagner en efficacité et rester en éveil auditif, les protections auditives intra-auriculaires sont une solution adéquate qui s’adaptent à tous les budgets. De la simple protection en mousse, disponible pour quelques centimes d’euros, à des protections plus sophistiquées et sur-mesures, comme les bouchons moulés par exemple, disponibles en moyenne à pour 150 euros par personne, le choix est vaste.

Ce sont les modèles les plus discrets qui s’adaptent le mieux aux open spaces. Il est possible également de choisir le filtre acoustique spécifiquement en fonction du besoin et du niveau de bruit auquel l'utilisateur est exposé. De cette façon, il est possible d’obtenir une atténuation adéquate, sans sur-isoler ou sous-isoler le porteur selon son environnement de travail. De nombreuses entreprises ont déjà compris les intérêts multiples d’équiper leurs salariés. Fluidifier les relations professionnelles, favoriser un vrai travail collaboratif dans les bureaux partagés, faciliter la communication entre les collaborateurs, autant de raisons de proposer à ses collaborateurs des protections auditives.

Coupler une politique d'entreprise de gestion de la gêne sonore adéquate avec des filtreurs de bruit individuels donne la possibilité de diminuer efficacement le bruit au sein des bureaux partagés. Cette solution gagnant-gagnant permet aux collaborateurs de disposer de plus de concentration, de moins de fatigue et de stress. Quant aux entreprises, elles peuvent compter sur des salariés plus performants et un risque d'erreurs diminué. Alors qu'attendez-vous pour intégrer des protections auditives dans vos bureaux partagés ?