Quelles sont les dernières tendances de l'e-mailing BtoC ?
Chaque année, Dolist se charge de dresser, avec son enquête "Pratiques & tendances de l'e-mail marketing en France" un état des lieux du marché, en interrogeant plus de 400 professionnels sur leurs objectifs et stratégies pour optimiser leurs opérations.
Alors que 72% de propriétaires de smartphones utilisant quotidiennement le support mobile comme outil de consultation des e-mails, c'est sans surprise que l'emailing se teinte d'un vernis de plus en plus mobile, avec une augmentation de 186% de la pratique en 3 ans et 76% sur la seule dernière année. Aujourd'hui, le BtoC compte 75% de professionnels qui suivent ou souhaitent suivre cette tendance. Un virage qui peut être d'autant plus difficile à appréhender qu'une étude d'Acxiom révéle qu'en 2013 70% des utilisateurs suppriment un e-mail si celui-ci n'est pas correctement lisible sur leur terminal.

Autre constat, l'intégration de liens vers les réseaux sociaux dans les messages e-mails ne se dément pas, approuvée par 75% du secteur et appliquée par 58% des personnes interrogées. "On peut toutefois s'interroger aujourd'hui sur un éventuel plafonnement de cette pratique qui semble faire désormais partie de la norme", précise cependant Dolist. Pour cause, bien qu'on observe une augmentation de 84% de la pratique sur 3 ans, le ralentissement de cette hausse est indéniable (+44% en 2 ans contre +20% en 1 an).
Sans surprise, le développement du rebond entre l'e-mail et les points de vente compte parmi le top 3 des préoccupations du secteur BtoC : 36% des professionnels en font une priorité. Compréhensible puisque aujourd'hui 9 consommateurs sur 10 consultent Internet avant d'aller en boutique et que 41% naviguent sur leur smartphone en point de vente pour comparer directement les prix, selon le baromètre Fevad / Médiamétrie 2013. "Bien qu'encore récente, la tendance à passer du web au virtuel, et vice versa, compte désormais parmi les comportements du consommateur omnicanal", explique Dolist.

Les pratiques changent, les objectifs un peu moins. La transformation des prospects et la fidélisation des contacts restent en effet parmi les trois principales préoccupations des professionnels. L'acquisition de nouveaux contacts chute, elle, de la 1ère à la 3ème place, preuve que l'e-mailing s'assigne des objectifs de plus en plus qualifiés. Autre aspect notable, augmenter les revenus générés par l'e-mailing devient de moins en moins prioritaire, avec une perte de 14 points en à peine un an. Dans le même temps, la génération de trafic sur site s'est affirmée comme une préoccupation de plus en plus présente.
Dolist s'est également intéressé aux types de campagnes par secteur et constate le penchant affirmé du secteur BtoC pour le suivi client et les offres promotionnelles, qui sont d'assez loin des messages les plus véhiculés par les campagnes.

Vous pouvez télécharger l'intégralité de l'étude ici.