Face à la récession, les entreprises doivent continuer d'investir dans leurs expériences digitales

Des taux d'inflation toujours plus élevés, un marché boursier en chute de 18% depuis le début de l'année, et des taux d'intérêt qui augmentent : la conjoncture économique offre peu de perspectives.

Dans le même temps, la consommation continue de culminer à des sommets, notamment aux États-Unis. Des signaux contradictoires en face desquels adopter la bonne stratégie relève de la gageure. Face à la crise, une chose est sûre : le pire serait de ne rien faire. Pour rester dans la course, les entreprises doivent à tout prix poursuivre leurs efforts en matière d’innovation et continuer d’investir dans des solutions qui augmentent leur efficacité marketing.

Éviter de succomber à la pensée à court terme

Face à la perspective d’une récession, le premier réflexe est de réduire les dépenses publicitaires. Or, cette approche s’avère contre-productive. En effet, il est essentiel, en période d’incertitude, de maintenir un lien étroit avec ses consommateurs. Les études montrent ainsi que les entreprises choisissant de maintenir leurs dépenses dans ce domaine sont aussi celles qui parviennent le mieux à accroître leurs parts de marché

Installer la notoriété d’une marque requiert par ailleurs des années d’investissement. Même en plein cœur de la récession, chaque acteur doit donc se tenir prêt pour la reprise. Investir dans une stratégie à court terme pourrait s’avérer une grave erreur, dont les conséquences se feront sentir longtemps après la sortie de crise.

Cibler les programmes marketing 

Pour autant, il ne s’agit pas de dépenser à tout va. Les décisions prises doivent être lucides et s’appuyer sur des preuves. Il est donc primordial, dans le contexte actuel, de redoubler d’efforts pour collecter des faits précis et, tout particulièrement, les données first-party relatives aux comportements des consommateurs : celles-ci constituent un atout précieux pour déterminer avec précision les messages qui trouveront le plus d’échos auprès d’eux.

Mais les entreprises doivent également s’intéresser à l’analyse des métriques de performance, telles que le coût d’acquisition des clients (CAC) et le retour sur investissement des dépenses publicitaires. Des indicateurs à suivre avec attention et qui permettent d’optimiser les budgets.

Se concentrer sur la fidélisation 

Afin d’augmenter leur ROI, un moyen efficace est de concentrer les efforts sur la rétention des clients. L’acquisition d’un nouveau prospect peut en effet coûter entre 5 et 25 fois plus cher. Il est donc préférable d’encourager les achats répétés de consommateurs fidèles, plutôt que de chercher à convaincre de nouveaux acheteurs. Une hausse de la rétention de seulement 5 % peut entraîner une augmentation de la rentabilité de 25 à 95 %.

Innover toujours plus

Pour conserver une longueur d’avance, l’entreprise doit également continuer à innover en investissant dans des technologies adaptées, comme une DXP (plateforme d’expérience digitale) et/ou une CDPP (plateforme de données clients). Cet outil, notamment, aidera les marketeurs à élaborer des campagnes attrayantes et à produire un contenu pertinent, sur le canal de diffusion adapté. L’opportunité pour eux également d’affiner leur stratégie en répondant à des questions telles que : « les consommateurs cherchent-ils à réduire leurs coûts ? » et, si oui, « quel est le moment le plus opportun pour leur offrir une remise ? ». Ainsi, les professionnels du marketing seront en mesure d’offrir à leurs clients des expériences digitales innovantes, en adéquation avec leurs attentes. 

Trouver le mix optimal entre ressources humaines et technologies

Pour rester le plus compétitif possible, à budget contraint, les entreprises doivent, enfin, faire des choix et tirer le meilleur parti de l’ensemble de leurs outils servant à automatiser la production de contenus. L’acquisition de solutions facilitant la diffusion de ces derniers peut aussi s’avérer plus efficace que des recrutements coûteux, en permettant aux équipes en place de se concentrer sur les tâches importantes. Dans ce domaine, on ne saurait trop leur conseiller d’opter pour un DAM (Digital Asset Management), système de gestion des actifs digitaux, pour transférer tout type de contenu deux à trois fois plus vite que les outils classiques vers un référentiel unique et centralisé, sans avoir besoin de faire appel aux équipes informatiques internes. 

Face à l’incertitude, les entreprises ont intérêt, dans tous les cas, de s’abstenir de réfléchir à court terme en gelant leurs dépenses. Une stratégie bien plus efficace consistera à investir dans des outils performants, qui les aideront à préparer l’avenir, mais aussi à gagner des parts de marché, grâce à des expériences digitales ciblées.