Le français Dogami lève 14 millions d'euros pour son jeu Web3

Le français Dogami lève 14 millions d'euros pour son jeu Web3 La start-up complète une première levée de 7 millions d'euros réalisée en janvier par une nouvelle opération du même montant. Objectif : un nouveau jeu et un comic book.

Visuel des NFT du jeu © Dogami

Après une levée en janvier de sept millions d'euros en equity et tokens auprès de XAnge, Animoca, Ubisoft et des cofondateurs de The Sandbox, le jeu français Dogami annonce au JDN une extension de sept millions d'euros pour conclure ce seed, levés en equity auprès, une nouvelle fois, de XAnge, BpiFrance et Wagram Capital.

Créé mi-2021, Dogami est un jeu rappelant le principe des Tamagotchi, où l'utilisateur doit élever et prendre soin d'un chien virtuel, un Dogami, en contrepartie de récompenses en Doga, le jeton virtuel du jeu. L'animal est représenté par un NFT, émis sur la blockchain Tezos. A ce jour, 12 000 ont été vendus pour des prix variant de 190 à 220 euros à 5 000 utilisateurs environ. Encore en phase de développement, Dogami dispose de la Doga House, son application mobile en phase de test et ouverte progressivement aux seuls propriétaires des NFT.

Un nouveau jeu pour l'annnée prochaine

Pour Kristofer Penseyres, cofondateur et chief brand officer de ce play-to-earn créé mi-2021, les fonds levés sont "nécessaires pour faire de Dogami une marque dans le jeu vidéo et dans le divertissement" de manière à ce que les "joueurs puissent profiter d'une expérience interactive". Une partie de la somme sera notamment utilisée sur le développement cross-media avec la création tenue jusqu'ici secrète d'un comic book, dont l'univers est en conception depuis janvier et qui sera à même de compléter l'environnement du jeu Dogami. Pour sa production, l'équipe se tourne vers deux anciens de Marvel, Russell Brown et Darren Sanchez, désormais respectivement chez Valiant Comics et After Hours Press.

Surtout, l'équipe de Dogami construit en complément de l'application actuelle un nouveau jeu mobile "beaucoup plus ambitieux", à la demande des utilisateurs "désireux d'un format plus compétitif". D'après Kris Penseyres, ce produit "verra le jour l'année prochaine".

Dans cette optique de développement, l'équipe constituée de 40 salariés compte s'appuyer sur des partenariats déjà prolifiques avec la marque Gap, collaboratrice sur une sortie de NFT wearables pour les chiens virtuels, et le média L'Officiel. "On a beaucoup de discussions en cours avec d'autres marques du divertissement et de la mode", nous assure le dirigeant, sans "pouvoir nous donner davantage de détails à ce stade".