Investir dans le vin : une classe d'actifs à part entière
Ce n’est pas un scoop : notre pays connait depuis maintenant plusieurs années de graves difficultés, doux euphémisme… Dans ce contexte plutôt morose, nous ne chercherons pas ici à noircir le tableau, bien au contraire : la vie continue, des opportunités se dessinent !

Il est vrai que dans un climat où se mêlent à la
fois doutes, manque de visibilité et réelle crise de confiance, les cigales
cèdent toujours un peu plus de terrain à leurs amies les fourmis… En témoigne
le taux d’épargne des ménages français, toujours supérieur à 16% de leur revenu
(source : INSEE). C’est précisément ce point qui leur pose de plus en plus
question : sur quel support et à qui confier cette épargne ?
Traditionnellement, le réflexe les conduisait encore
récemment à se positionner spontanément sur leurs livrets A ou bancaires, sur
le fond €uro de leur contrat d’assurance-vie, ou encore sur les actions pour
ceux qui en acceptaient le risque inhérent.
Mais la faiblesse des taux de rendement d’un côté,
la fiscalité alourdie de l’autre, ou encore les doutes sur la pérennité et la
sécurité des fonds €uros … tant d’éléments qui conduisent dorénavant les
épargnants à s’interroger sur leurs nouveaux investissements.
C’est précisément la raison pour laquelle ces
derniers s’orientent de plus en plus sur des actifs tangibles, palpables, en
bref reposant sur des schémas de détention en pleine propriété, assimilés à des
« valeurs refuges ».
Parmi celles-ci, la thématique de l'investissement vin offre une
perspective tout à fait attractive. A une condition tout de même : qu’elle
s’inscrive dans un réel schéma de diversification patrimoniale, l’objectif
étant de limiter ce type d’investissement à 5 à 10% de son patrimoine. Un
principe de gestion « en bon père de famille » qu’il n’est pas
inutile de rappeler !
Au-delà du facteur plaisir, bien connu de tous, le vin peut donc aussi être abordé sous un angle plus financier. Clairement, l’objectif consiste alors à se constituer une cave patrimoniale, avec la perspective de revendre ses vins à terme et d’en dégager une plus-value.
Nos conseils ?
- vous faire épauler par une structure spécialisée,
offrant un service et un accompagnement complet : de la sélection à la
revente des vins, en passant par une conservation optimale et une surveillance
des bouteilles.
- répartir son investissement en diversifiant les
millésimes, les zones géographiques, les notations des vins, et intégrer environ
1/3 de vins primeurs dans l’allocation globale (ces derniers présentant en règle
générale d’excellentes perspectives de valorisation).
- et … ne pas être trop pressé ! Mieux vaut en
effet considérer un horizon de placement de l’ordre de 3 à 5 ans.
Certes, le vin n’offre pas de garantie financière, mais l’expérience passée montre que ce secteur surperforme très souvent les marchés financiers : une bonne raison d’en « injecter » dans son patrimoine, à la condition de respecter le critère fondamental de diversification… la modération ne concerne donc pas que la consommation !