Cette erreur fait perdre immédiatement leur permis aux automobilistes

Cette erreur fait perdre immédiatement leur permis aux automobilistes C'est considéré comme l'une des infractions les plus graves du code de la route.

C'est une erreur, voire une mauvaise habitude qui peut vous coûter votre permis. Certains automobilistes, à l'abri des regards, pensant être seuls sur la route, lâchent du lest : dépassement des limites de vitesses, vérification un peu moins longue de la priorité de droite ou usage du téléphone sur la route, mais une erreur en particulier peut vous coûter votre permis.

Griller un stop est une infraction gravement punie par le code de la route : une amende forfaitaire de 135 euros, quatre points en moins sur le permis de conduire et peut aller jusqu'à une suspension de permis de trois ans, ce qui en fait l'une des sanctions les plus graves du code de la route. Selon le barème des contraventions, c'est aussi grave que de ne pas respecter un feu rouge.

Mais les sanctions encourues peuvent aller beaucoup plus loin et mener à une rétention du permis. Si vous grillez le stop téléphone à la main, les forces de l'ordre peuvent vous retirer votre permis immédiatement. Vous avez alors l'interdiction de conduire pendant la durée de la rétention et votre véhicule peut être immobilisé.

Plus largement, conduire avec le téléphone peut vous faire perdre tout de suite votre permis si vous commettez en même temps certaines infractions au code de la route : griller un stop, non-respect des règles de conduite, des distances de sécurité ou franchissement et chevauchement des lignes continues, par exemple.

Lors d'une rétention de permis, les forces de l'ordre s'emparent du permis pour 72 heures maximum, sauf cas particuliers, et remettent en échange un exemplaire de l'avis de rétention où il est indiqué l'adresse et le service où récupérer votre permis de conduire, précise le gouvernement sur son site servicepublic.fr.

Attention, "conduire alors que l'on fait l'objet d'une rétention du permis de conduire est passible de deux ans d'emprisonnement, de 4 500 euros d'amende, de la suspension du permis pour une durée de trois ans et de la peine complémentaire de confiscation du véhicule", détaille la Sécurité routière sur son site.

Ensuite, c'est au préfet, au sous-préfet ou au procureur de la République de prendre le relais ; il peut alors prononcer une suspension administrative : jusqu'à six mois en général (pouvant aller jusqu'à un an selon les circonstances). En cas de poursuites, le juge peut, lui, prononcer une suspension judiciaire allant jusqu'à trois ans.

Sur le site de son cabinet, l'avocat en droit routier Franck Cohen précise qu'il "n'existe pas de radar pour contrôler les panneaux stop, les interpellations et verbalisations se font donc directement par un agent des forces de l'ordre qui remet une contravention au contrevenant".