Comment générer une (bonne) fiche e-commerce à partir d'une simple photo avec ChatGPT
Fini la peur de la page blanche pour écrire une fiche produit avec GPT4-Vision. L'outil permet d'élaborer rapidement un texte grâce à sa capacité à lire des images. Pour bénéficier de cela, vous pouvez passer par la version payante de ChatGPT, pour 20 euros par mois. Vous pouvez aussi vous rendre gratuitement sur le site Copilot ou sur le navigateur Edge, en cliquant sur l'icône Copilot située en haut à droite de l'interface. Vous y avez accès depuis Windows et Mac OS. Les navigateurs à utiliser sont Edge ou Chrome. Une fois sur Copilot, connectez-vous à votre compte Microsoft ou à votre compte ID Entra. Arrivé sur l'interface, vous pouvez ajouter une image à votre prompt. Pour cela, cliquez sur l'icône située en bas à gauche de la zone de texte.
Copilot pourra traiter votre demande avec l'IA, comme Google Lens et GPT-4. Sachez qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, Copilot est limité à 30 requêtes par interaction.
Des informations sur le produit dans le prompt
Vous pouvez poster une image par prompt. Elle s'affiche en format paysage lors de nos tests. Pour écrire le script, vous pouvez par exemple demander à Copilot de mettre en place une action, en précisant le contexte, le traitement à effectuer, le format voulu et éventuellement l'identité à prendre. Vous pouvez bien entendu peaufiner le prompt selon vos besoins. Par exemple, pour générer une fiche produit à partir d'une photo de métronome, cela peut donner : "Ecris une fiche produit à partir de la photo envoyée. Maintiens un ton professionnel tout au long du document, l'accent étant mis sur une présentation claire et informative du contenu. Le texte peut contenir des listes à puce quand cela est nécessaire."
Nos tests réalisés montrent des textes générés ayant souvent un ton assez commercial. Ils affichent des informations très générales et pas toujours exactes. Cela peut toutefois servir de base pour créer du contenu mettant en avant les qualités du produit.
Afin d'étoffer la fiche produit et d'obtenir des informations plus précises, vous pouvez mentionner directement dans le prompt des éléments concernant le produit. Une façon d'aider Copilot à chercher des informations sur Internet. "Bing est connecté directement au web et peut donner d'autres informations pour compléter", rappelle Laurent Jean, expert GPT-4. La qualité de la fiche produit générée est bien meilleure d'après nos essais.
Une bonne pratique peut également être de photographier le produit avec l'étiquette, afin de maximiser ses chances d'avoir un texte plus riche et précis. Egalement, il s'agit de faire attention à ne pas suroptimiser les mots clés.
Une contextualisation du produit dans la photographie
Toujours pour rendre votre fiche produit plus pertinente, notamment aux yeux de Google, Laurent Jean conseil de prendre des photographies de vous-même en train d'utiliser le produit. "L'avantage de partir de la photo d'un produit est de mettre en avant des choses que l'on n'aurait pas pensé à valoriser, en se basant seulement sur la description fournie par le fabricant."
Cela peut être par exemple des commentaires générés par Copilot sur l'ergonomie d'un produit ou sur la connectique. "Par exemple, si je prends la photo d'un micro de podcast en situation, on va voir la position du câble de connexion que l'on ne voit pas en général dans les photos de présentation. Le prompt va aussi expliquer qu'il existe un bouton de volume de monitoring qui permet de régler le volume d'un casque directement sur le micro."
Attention aux hallucinations
Si Copilot contient certaines promesses pour réaliser les fiches produits, la vigilance doit être accrue à propos des informations générées. L'AI hallucination est fréquente selon les tests accomplis. "Il y a parfois des variations entre le produit photographié et le produit dont parle Copilot", note Laurent Jean. "Il existe donc des possibilités qu'il évoque un produit qui n'est pas le bon". Notons que nos essais ont aussi montré une certaine lenteur de GPT-4 Vision pour générer des contenus.
Un point de surveillance est aussi pointé par Laurent Jean : "l'utilisation de Bing est assez limitée lorsqu'il s'agira de faire de la rédaction en masse. Il sera nécessaire de passer par des outils fournissant des informations sur le produit et qui puissent être complétés par des API pour réécrire les fiches."