Green computing : quand technologie rime avec éco-responsabilité

En 2008, les initiatives des entreprises et des DSI se sont multipliées pour rendre l'informatique moins énergivore. Ainsi, selon IDC, plus du tiers des entreprises françaises (34%) sont être d'ores et déjà sensibilisées à l'informatique verte et mènent ou initient une politique verte, soit un peu plus que la moyenne européenne sur cette période (27%).

Du côté des fournisseurs, les annonces ont été nombreuses, dont certaines particulièrement originales comme celle d'IBM ou encore du tandem Bull-SAP. Alors que de son côté le constructeur américain a passé un accord avec le japonais Tokyo Ohka Kogyo pour doubler l'efficacité des cellules solaires, Bull et SAP ont regroupé leurs forces pour optimiser l'empreinte carbone des infrastructures informatiques.

Autre filon exploité par les fournisseurs pour surfer sur la vague du green computing : étendre l'usage des solutions de collaboration à distance telle que la conférence Web et la téléprésence. Mais alors que le premier moyen est accessible à la majorité des bourses des entreprises qui ne cessent avec la crise de se rétrécir, le second s'adresse aux plus fortunées... Car à partir de 150 000 euros le ticket d'entrée, on doit y réfléchir à deux fois.