Des pirates bientôt pistés grâce à leur ADN numérique

Inspirée par l'ADN biologique, GuardInQ vient de lever des fonds pour utiliser l'empreinte numérique contre la cybercriminalité.

Pirates et cyberescrocs : tremblez ! Un nouvel outil de sécurité pensé dans l'université écossaise Edinburgh Napier University s'inspire de l'ADN biologique pour suivre de façon permanente les activités des cyberescrocs. La technologie originale de GuardInQ permet d'identifier l'empreinte numérique mais aussi de détecter une activité cybercriminelle, et d'intervenir en temps réel pour la contrer. "La solution peut prouver qu'une certaine personne est à l'origine des modifications illégales apportées aux données", explique Jamie Graves, directeur général et co-fondateur de la jeune pousse Inquisitive Systems, qui a pensé le projet d'abord pendant son doctorat. Sa start-up vient de lever 200 000 euros pour commercialiser le logiciel "dans les six mois".