L’ERP n’est pas mort, vive l’ERP !

Nous entrons aujourd’hui dans la quatrième décennie du progiciel de gestion intégrée, au moment où, gardant la trame qui a fait son succès, il prend un nouveau tournant et devient perméable aux données issues des outils digitaux.

Si l’ERP a révolutionné le monde des systèmes d’information des entreprises, il est confronté aujourd’hui à une évolution majeure : l’explosion des datas, aux sources hétérogènes, et leur impact toujours plus important sur la compétitivité des entreprises. Nous entrons aujourd’hui dans la quatrième décennie de l’ERP, au moment où, gardant la trame qui a fait son succès, il prend un nouveau tournant et devient perméable aux données issues des outils digitaux. Les entreprises n’ont pas le choix : si elles veulent rester performantes, elles devront s’approprier ces nouveaux ERP, souples, fédérant et orchestrant les données.

Arrivé il y a plus 30 ans, l’ERP a été le premier système transactionnel mis en place dans le monde de l’entreprise, qui a cassé les silos et révolutionné l’organisation des systèmes d’information. La création de référentiels uniques de données, la rationalisation de tous les processus de l’entreprise, de la réception de la commande du client à la livraison du produit, a façonné le modèle d’organisation des entreprises. A l’instar du smartphone ou des réseaux sociaux, l’ERP a définitivement redéfini les fondamentaux et standard de son marché.

C’est l’intégration des différents processus de création de valeur permis par l’ERP qui a par exemple servi de support à l’émergence des géants du commerce ; le cas Amazon est à cet effet particulièrement révélateur. L’optimisation de la gestion de flux de la supply chain et des CRM, qui sont les piliers de la réussite de la firme de Seattle, sont dépendants de la capacité des entreprises à gérer et piloter dans un logiciel unique l’ensemble des données.

La fin des monolithes : des ERP plus flexibles à l’intégration et à la gestion de données extérieures

Mais pour rester performantes, les entreprises doivent désormais intégrer et traiter de plus en plus de données provenant de multiples sources, et d’un ensemble hétérogène d’applications et d’outils connectés. Elles doivent être agiles pour répondre aux défis de la transformation digitale. Les ERP traditionnels, construits autour d’une base de données unique servant un nombre prédéfini d’utilisateurs et d’applications internes, très autocentré sur la production propre des données de l’entreprise, très peu ouvert à l’écosystème, peinent à répondre sans lourdes modifications à ce besoin d’échanges beaucoup plus flexibles. Ces tendances signent la fin des ERP monolithiques.

Débarrassé de son caractère monolithique, l’ERP reste plus que jamais la colonne vertébrale du système de gestion interne. Mais les nouvelles architectures cloud lui apportent désormais beaucoup plus de souplesse pour intégrer des applications tierces au fil des besoins, et exploiter facilement de nouvelles informations provenant de sources open data, de partenaires, clients ou fournisseurs de l’entreprise, ainsi que des nouveaux objets connectés, que ces données soient gérées ou non dans le référentiel d’origine de l’ERP.

La nouvelle génération d’ERP reconnait que l’entreprise n’est plus la source unique des données et des informations pour ses utilisateurs. Des connections existent déjà, par exemple lorsqu’une commande est passée d’un site web externe, ou que la paie des employés est confiée à un service extérieur. Mais ces interfaces avec des tiers sont longues et coûteuses à mettre en place. Quand, comme l’estiment certains analystes à très court terme, plus de 60% des données critiques de l’entreprise proviendront de sources externes, l’approche historique que l’on peut qualifier d’ERP centric devient inadaptée au besoin de connectivité à grande échelle. Elle bascule vers le modèle « XRP » qui met l’utilisateur au centre de son écosystème de données et d’applications, selon cette fois une approche user-centric, qui se charge d’orchestrer et de fédérer les flux d’informations d’où qu’ils viennent.

Rejoindre la révolution XRP, pour gagner en compétitivité

La quatrième décennie de l’ERP, avec la révolution de l’open data et de l’IA offrira des gains de compétitivité majeurs, notamment par l’automatisation des tâches à faibles valeurs ajoutées, pour les entreprises qui s’en saisiront. En conservant l’ADN de ce qui a fait son succès depuis 30 ans, et en faisant la synthèse de toutes les données hétérogènes qui existent, même celles issues des réseaux sociaux par exemple, cette nouvelle génération d’ERP permettra aux entreprises de réévaluer en continue leurs stratégies de croissance.

A celles qui voudront une transition naturelle, sans disruption, l’XRP permettra de consommer les avantages du cloud dans la continuité de leur ERP d’origine. Pour les entreprises qui voudront se lancer dans des solutions très flexibles, la nouvelle génération de logiciels permettra d’accompagner leur transformation digitale en aménageant les systèmes d’information en fonction de celle-ci. L’interopérabilité sera le vecteur fort de cette capacité à rendre agile et réactive les organisations.

Les solutions XRP permettront, pour les plus grandes organisations, d’orchestrer plus simplement leurs métiers, en conciliant les besoins pointus qu’elles expriment, les complexités qu’elles tirent de leurs tailles, au sein de solutions ergonomiquement pensée pour embarquer une très grande variété d’utilisateurs aux appétences technologiques et fonctionnelles très variées.

Au fond, l’XRP remet au centre de l’entreprise la stratégie de développement commerciale, la libérant des lourdeurs de leurs propres limites, et permettant des gains de compétitivité majeurs. C’est le canal indispensable d’accompagnement de la transformation digitale que doivent orchestrer les entreprises.

Un accompagnement sur mesure, indispensable aux nouveaux ERP

L’arrivée de ces nouveaux ERP pose une série de questions centrales pour les entreprises : quel bénéfice apporté par l’amélioration de la technologie ? Quelle gestion de la sécurité des données sensibles, si l’on intègre l’open data ? Ne devons-nous pas rationaliser les données, plutôt que d’en acquérir une quantité infinie ?

Les potentialités offertes par les nouveaux ERP sont d’autant plus décuplées qu’elles intègrent l’intégralité des informations que génère l’environnement professionnel dans lequel évolue les entreprises. Face au vertige technologique que peut générer une telle révolution, le rôle des éditeurs est indispensable. Leur expertise permet d’optimiser le travail des intégrateurs, en les accompagnant dans la mise en place de ce nouveau système. A ce titre, les éditeurs pourront jouer un rôle de facilitateur en développant des outils digitaux, comme les MOOCS, afin d’offrir aux entreprises un accompagnement optimisé dans la mise en œuvre des outils ERP.

En portant le potentiel qu’ouvre la nouvelle génération d’ERP, les éditeurs se posent en ambassadeurs d’une révolution technologique majeure pour les entreprises. Les entreprises qui ont su imposer leur leadership en 10 ans sur leurs marchés ont capitalisé sur les innovations technologiques. Le virage technologique du XRP en est une, et elle appelle toutes les entreprises qui ne veulent pas être dépassées demain à s’en saisir dès maintenant.