La technologie comme vecteur de croissance et d'efficience pour les directions financières

De l'ESEF à la directive NFRD, un grand nombre d'entreprises souhaitent s'assurer qu'elles sauront faire face à l'entrée en vigueur des réglementations européennes à venir.

Bien qu'une réflexion à court terme soit menée sur les conséquences de la crise du Covid-19, un grand nombre d'entreprises souhaitent s'assurer qu'elles sauront faire face à l'entrée en vigueur des réglementations européennes à venir : le format électronique unique européen (ESEF) ainsi que les mises à jour de la Directive sur l'Information Non-Financière (NFRD). Dans ce contexte, nombre d'entre elles saisissent l'occasion pour réfléchir à une meilleure alternative à plus long terme.

Vers une optimisation des outils

La notion de résilience est désormais au cœur des préoccupations des entreprises. Celles qui cherchent à mettre en œuvre des solutions durables sont en effet les mieux positionnées pour assurer la continuité de leurs activités.

Parallèlement, les défis imposés par les nouveaux modes de travail imposent aux dirigeants de réfléchir à de nouveaux processus pour que l’ensemble des salariés puisse gagner en efficacité et se concentrer sur des missions à haute valeur ajoutée.

Dans ce contexte, la technologie est un excellent moyen d'assurer une certaine agilité pour l’entreprise, de garantir que la connectivité et la centralisation des données, et de minimiser le risque d'erreur humaine tout en maximisant la surveillance et la responsabilité des équipes.

Flexibilité et résilience au cœur des nouveaux enjeux

Les récentes avancées des travaux de la Commission Européenne illustrent parfaitement la manière dont les entreprises peuvent s’adapter. Pour preuve, en raison de la crise du Covid-19, les programmes centrés sur l'éco-durabilité et une « Europe prête pour l'ère numérique » ont dû modifier leurs priorités.

Il s'agit de fournir des réponses concrètes à la fois sur le plan sanitaire et économique, tout en donnant aux entreprises et aux économies les moyens d'aller de l'avant conformément aux objectifs initiaux.

En parallèle, les nouvelles réglementations reflètent un besoin de flexibilité qui tient compte de l’évolution de la situation économique globale. Celles-ci pourraient constituer un défi de taille pour de nombreuses entreprises qui font face à des retards de mise en conformité ou comptent sur une prolongation des délais d’application.

En soi, l’ESEF et la NFRD ne semblent pas avoir un impact significatif sur les procédures de rapports financiers. Mais dans le climat actuel, et compte tenu des tendances réglementaires, ces deux instruments sont appelés à jouer un rôle crucial pour les entreprises.

En témoignent les récents commentaires de l’ESMA : « ESMA’s response to the NFRD consultation », et une publication du « Capital Markets Union high-level forum » qui font du développement durable et du numérique des priorités. Dans ce contexte de crise il faut avoir conscience que les processus actuels seront amenés à évoluer et que les entreprises devront faire preuve de souplesse pour s'adapter aux nouvelles circonstances.

Les challenges liées au télétravail pourraient ainsi perdurer. En effet, alors que les processus sont de plus en plus décentralisés et complexes à gérer, les responsabilités des activités ne sont pas clairement définies et la probabilité d'erreurs augmente. 

Mais si les entreprises regardent vers l'avenir et mettent en place des outils adaptés comme le reporting connecté, certaines difficultés pourraient être adressées plus simplement. Cela permettrait aux équipes de se concentrer sur l'essentiel : le respect des délais de l'ESEF, de la NFRD ou d'autres réglementations locales.