En environnement de travail hybride, une bonne qualité audio est synonyme de professionnalisme

Dans les environnements de travail classiques, les marqueurs du professionnalisme sont très visibles et perceptibles : une poignée de main solide, des locaux impressionnants et un contact visuel fort. Dans l'environnement de travail hybride en revanche, l'esthétique joue un rôle mineur.

Que recouvre la notion de professionnalisme et comment cette notion est-elle définie aujourd’hui ? Dans les environnements de travail classiques, les marqueurs du professionnalisme sont très visibles (et perceptibles) : une poignée de main solide, des locaux impressionnants et un contact visuel fort. Dans l’environnement de travail hybride en revanche, l’esthétique joue un rôle mineur. C’est le contenu des interactions qui prime. Selon une étude menée en 2021 par l’Institut Ipsos, plus de la moitié des décisionnaires des entreprises s’attendent à ce que les employés travaillent davantage sur site à l’avenir, contre seulement 26% des employés.

Dans un passé désormais lointain, le concept de travail hybride était une perspective intéressante pour la plupart des professionnels, mais sa concrétisation était peu probable. En 18 mois et après plus d’un an de travail à distance, le futur hybride, à savoir un modèle mixte entre travail sur site et télétravail, est devenu la nouvelle norme. Il n’est pas exagéré de dire que l’impact sur nos vies professionnelles est considérable.

Cette nouvelle donne est réjouissante. Toutefois, les possibilités de "faire bonne impression" sur les clients et les collaborateurs sont réduites. La pression sur la qualité des messages transmis (et la manière dont ils sont délivrés) pendant les interactions professionnelles est donc accrue. Cela représente un risque pour les entreprises qui n’ont pas recours à une technologie audio appropriée.

Le rôle de l’audio dans l’expérience hybride

Une étude a été récemment commandée pour déterminer les comportements en matière d’audio  des décisionnaires et des utilisateurs finaux, ainsi que l’utilisation faite de cette technologie sur le lieu de travail. En effet, nous avons jugé important d’en savoir plus sur l’impact du travail hybride, à la fois sur les utilisateurs finaux et sur les décisionnaires du monde entier, notamment en ce qui concerne leur expérience des solutions de collaboration, y compris audio. Pour exemple, le plus grand obstacle à la non-utilisation de micro-casques est le confort, selon 45% des utilisateurs tandis que 37% des sondés jugent qu’ils ne sont pas pratiques et 26% déclarent être rebutés par la mauvaise qualité audio.

L’année dernière, nous avions ainsi établi que l’utilisateur moyen de solutions audio perdait 29 minutes par semaine à revérifier des informations via des e-mails ou des appels de suivi en raison de la mauvaise qualité sonore des appels vocaux. Cette année, on aurait pu penser que la situation en matière d’outils de collaboration et d’appels audio se serait améliorée. Ce n’est malheureusement pas le cas. La situation a même empiré. À l’heure actuelle, l’utilisateur moyen de solutions audio perd ainsi 31 minutes par semaine en raison de la mauvaise qualité sonore de ses appels vocaux, soit plus de trois journées de travail complètes par an.

L’étude menée en 2021 révèle que 63% des utilisateurs finaux dans le monde sont régulièrement confrontés à des problèmes liés à une mauvaise qualité sonore lors de leurs conversations professionnelles. Les problèmes les plus fréquents sont la gêne occasionnée par le bruit de fond (32%), le besoin de se répéter (26%) et la nécessité de demander à l’interlocuteur de répéter une information (23%). Le lien entre une mauvaise qualité audio et l’impact sur l’activité professionnelle est évident. En résumé : "bad audio is bad for business" (une mauvaise qualité audio est mauvaise pour les affaires).

Les clients recherchent plus que l’expérience de travail classique "business as usual"

Au début de la pandémie, les entreprises et les employés de bureau s’en sortaient avec des défaillances audio mineures. Son coupé ? Bruits de fond ? Échos gênants ? Presque tous les professionnels connaissent le stress lié à des communications virtuelles sous-optimales. Pendant un certain temps, la patience mutuelle a donc été la règle.

Au gré de la transition rapide du monde vers la nouvelle normalité, les attentes ont également évolué. La patience à l’égard des réunions virtuelles de mauvaise qualité s’est effritée. Bien plus qu’une simple gêne mineure, une mauvaise qualité audio est  un véritable obstacle au professionnalisme, qui peut avoir un impact sur la perception et nuire à l’expérience du client.  Résoudre ce problème peut permettre de garder des clients et éviter de perdre des contrats à l’avenir selon 60% et 71% de décisionnaires, respectivement. Il est évident que les technologies conçues pour les configurations de travail sur site classiques ne sont pas adaptées au modèle hybride. Cependant, l’approche par défaut de nombreux employeurs a été de maintenir le statu quo : équiper les employés de bureau avec la même technologie informatique et audio pour le travail à distance qu’au bureau.

Cela s’explique notamment par les disparités entre les attentes relatives au travail hybride des décisionnaires et des employé-e-s. Aux États-Unis, 74% des décisionnaires pensent que la majorité des employé-e-s travailleront sur site à l’avenir et prédisent un retour progressif à la normale, contre à peine 29% des employés. De nombreux employé-e-s souhaitent plus de télétravail – 33% souhaitent le voir se développer contre seulement 13% de décisionnaires.

Ce fossé prouve que les décisionnaires doivent nouer le dialogue avec leurs employés pour mieux cerner leurs attentes relatives au travail hybride, ainsi que les besoins à combler pour leur permettre de développer leur plein potentiel au travail. Cela implique une technologie offrant une qualité équivalente à celle des interactions physiques, qui supprime les distractions liées aux mauvaises performances audio ou connexions visuelles.

Maximiser le potentiel des professionnels hybrides

En tentant d’utiliser les outils pré-existants, de nombreux employé-e-s ont eu des difficultés à maintenir leur niveau d’efficacité et de productivité. Le temps perdu à résoudre des problèmes audio représente 31 minutes par employé(e) et par semaine en moyenne. 26% des employé-e-s se disent ainsi frustré-e-s, irrité-e-s et agacé-e-s, tandis que 19% évoquent des moments de stress. Sans surprise, cela a un impact négatif sur leurs résultats : 26% des employé-e-s rapportent des malentendus, 21% passent à côté d’informations essentielles et 17% estiment que les mauvaises expériences sonores nuisent à leur image professionnelle.

Le travail à la maison, loin des collègues, peut être une source de stress et de solitude, notamment pour les jeunes professionnels. Ajoutez le manque d’outils de collaboration permettant de maintenir un haut niveau de professionnalisme et d’impressionner les clients comme les collaborateurs seniors et, sans surprise, le nombre de cas de burnout est en hausse.

Les entreprises prospères seront définies par leur approche du travail hybride

Toute organisation connaît l’importance du bien-être des employés pour la réussite de l’entreprise. Quand les salariés n’ont pas confiance en leurs capacités et en leurs compétences professionnelles, le potentiel de partage d’idées est limité.  C’est d’autant plus vrai dans une configuration hybride, où de nombreux membres de l'équipe peuvent ne pas s'être rencontrés en personne. Sans les interactions spontanées entre collègues dans les couloirs ou les espaces de détente, il est plus difficile d’échanger des idées propices à l’innovation.

Plus difficile, certes, mais pas impossible. 68% des travailleurs actuels pensent que des solutions audio appropriées peuvent contribuer à résoudre les problèmes de confiance ou de gêne. En apportant de menus changements à la technologie audio et vidéo, les employés peuvent garder leur confiance en eux, maintenir leur capacité de collaboration et favoriser l’émergence de nouvelles idées. Cela se traduit par des gains de productivité dans l’ensemble de l’organisation.

La qualité audio devient un facteur de différenciation, peut déterminer la réussite comme l’échec des communications virtuelles et influer sur les conséquences potentiellement majeures sur la santé à long terme d’une entreprise. Tout en définissant les spécificités du travail hybride, les employeurs doivent tenir compte de l’importance des technologies audio et vidéo dans la consolidation de la confiance des employés, l’optimisation de l’expérience du client et le maintien de normes professionnelles élevées.  

Que les salariés retournent au bureau à plein temps ou à temps partiel, il faudra continuer à répondre aux besoins de connexion des collaborateurs distants. Si les entreprises peuvent utiliser la bonne technologie pour les soutenir, il est possible de surmonter les obstacles posés par une mauvaise qualité audio et de créer des équipes véritablement sans frontières. Une bonne qualité audio est le fondement de tous les aspects de l’expérience hybride : elle contribue au maintien des normes professionnelles et veille à ce que chaque voix soit parfaitement entendue. Les chefs d’entreprises doivent faire en sorte de libérer le potentiel de leurs employés en mettant à leur disposition les outils dont ils ont besoin pour réussir.