Pourquoi la sécurité Zero Trust est vitale pour le télétravail

La pandémie de Covid-19 a forcé tous les secteurs d'activité à bouleverser leurs opérations afin de basculer sur des réseaux plus distribués, qui ont permis la mise en place du télétravail. Par conséquent, l'époque où l'on travaillait cinq jours par semaine au bureau est désormais révolue. Alors que les entreprises continuent d'adopter le travail à distance, les nouvelles approches en faveur de la cohésion des opérations commerciales entraîneront également de nouvelles menaces.

Les entreprises font face à plus de risques de sécurité que jamais auparavant. Avec ces modèles d'entreprise décentralisés, les collaborateurs accèdent à des réseaux IT, des données, des applications et autres informations confidentielles critiques pour l'entreprise, depuis un nombre infini de sources et de périphériques différents. Même si cette flexibilité est favorable aux collaborateurs, le phénomène a aussi créé de nouvelles possibilités d'émergence de menaces de sécurité, de difficultés et d'attaques.

Garantir une bonne cyber-hygiène aux employés est simplifié dans un environnement de bureau bien équipé, et lorsque tous les appareils connectés sont sur un réseau sécurisé sous la supervision du département IT. Cependant, dans un bureau décentralisé, les entreprises ne peuvent pas contrôler les réseaux et les périphériques que leurs collaborateurs utilisent pour accéder aux données et aux informations de l'entreprise.

Si vos collaborateurs travaillent à distance, comment établir une relation contextuelle avec eux pour garantir qu'ils sont bien ceux qu'ils prétendent être ? Comment valider les périphériques et les applications qu'ils utilisent pour se connecter à vos systèmes et données ? Comment garantir que les réseaux auxquels ils se connectent sont bien sécurisés ? Les différences entre le travail, à partir d'un bureau, et un réseau personnel ou le Wi-Fi public d'un café ou d'une gare peuvent être la solution miracle pour un pirate qui tente de contourner les mesures de sécurité d'une entreprise.

Les entreprises n'ont jamais été aussi vulnérables. Pour renforcer leur sécurité et mieux protéger leurs biens numériques des menaces et attaques émergentes dans le nouvel univers du télétravail, les entreprises doivent mettre en place une stratégie de Zero Trust. Et, pour garantir leur réussite, elles doivent fournir à leurs collaborateurs une expérience utilisateur simplifiée.

Le danger extérieur : comment le Zero Trust bloque les pirates

La sécurité Zero Trust est surtout un processus de vérification en continu, exécuté chaque fois qu'un périphérique tente d'obtenir un accès ou se connecte au réseau d'une entreprise. Avec cette approche, les entreprises sont en meilleure position pour se protéger des principales causes de failles de sécurité (usurpation d'identité des utilisateurs, réutilisation des mots de passe, fuites de données et vol de références d'authentification) en analysant différentes informations pour confirmer l'identité d'une personne avant de lui donner accès au réseau. Cela peut signifier combiner plusieurs stratégies, comme la micro-segmentation des réseaux, l'authentification des utilisateurs et la vérification d'un réseau sécurisé.

En mettant en œuvre la sécurité Zero Trust, les entreprises peuvent se passer de la protection standard par mot de passe, l'une des principales cibles des attaques par hameçonnage. Dans le même temps, elles peuvent garantir une plus grande confidentialité aux utilisateurs et donc, la tranquillité d'esprit de l'entreprise et de ses collaborateurs.

Rationalisation de la sécurité : comment l'automatisation garantit le succès  

En général, la sécurité de l'entreprise n'est pas la priorité des collaborateurs. Malheureusement, les négligences en matière de cyber-hygiène peuvent s'avérer extrêmement couteuses à l'entreprise, voire désastreuses. Alors que les employés continuent de jongler avec les exigences de l'adaptation au travail à distance, les oublis sont plus nombreux. Ainsi, il est dans l'intérêt de l'entreprise de garantir que ces mesures de sécurité assurent aussi à leurs collaborateurs une expérience utilisateur exceptionnelle (et ne perturbe pas leur journée de travail). Pour y parvenir, les entreprises peuvent implémenter ces mesures de sécurité renforcée via l'automatisation plutôt que de former chaque membre de leur personnel aux meilleures pratiques applicables à leurs périphériques ou réseaux.

En automatisant et en appliquant des processus pour ces mesures et protocoles de sécurité, les entreprises peuvent exploiter les fonctions d'apprentissage en profondeur et autres technologies émergentes pour détecter les difficultés potentielles, comme les problèmes de performances des périphériques, les vulnérabilités de sécurité et les "plantages" d'application. Cela leur permet de corriger ces problèmes à distance avant d'avoir un impact sur l'utilisateur final. L'accès à cette intelligence permet aux entreprises de s'assurer qu'elles maintiennent l'état opérationnel de tous leurs périphériques, quel que soit l'endroit depuis lequel leurs collaborateurs se connectent... tout le monde est en sécurité.

Zero Trust et zéro exception

La difficulté est mère d'innovation, mais les innovations du télétravail ont également nourri l'innovation en matière de fraudes et autres cyberattaques. Cependant les entreprises peuvent s'assurer que les informations essentielles à leurs activités restent privées et sûres, en implémentant une stratégie de sécurité Zero Trust.

De plus, l'automatisation de ces stratégies permet aux entreprises de garder le contrôle des lourdes opérations de maintenance de la sécurité au lieu d'en faire la responsabilité personnelle de leurs collaborateurs. Cette approche garantit que tout le monde se concentre sur son rôle, et que les activités se poursuivent de façon fluide et sûre, avec un minimum d'interruptions, quel que soit l'endroit depuis lequel chaque membre de l'équipe se connecte.

À ce moment même, il existe probablement un nombre infini de périphériques, dans le monde entier, connectés au réseau de votre entreprise. Faut-il leur faire confiance ?