ERP & low-code : vers toujours plus de personnalisation

Véritable colonne vertébrale du système d'information de l'entreprise, l'ERP a vu son rôle changer et évoluer au fil du temps, suivant de fait l'évolution des usages.

L'ERP (ou logiciel de gestion intégrée d’entreprise) constitue la colonne vertébrale d'une entreprise, permettant entre autres d'unifier la collecte et l'utilisation des données. Au fil du temps, son rôle au sein des entreprises n'a toutefois cessé d'évoluer, remodelé en profondeur par de nouveaux usages. Le cloud, par exemple, ou l'informatique sur serveur permet de gagner en flexibilité en supprimant l'obligation d'administrer chaque poste.

D'autres évolutions, comme les apps mobiles, permettent même d'envisager une approche nomade et polyvalente de ce type de logiciels, que ce soit pour des commerciaux sur le terrain, pour les remontées d'information de maintenance dans le cadre de la gestion d'un parc de machines, ou encore des usages déportés, pour la logistique et la distribution...

Sans refaire l'histoire de l'ERP et des progiciels de gestion intégrée (PGI), on observe que les évolutions et nouveaux usages qui sont intégrés dans les suites de gestion des entreprises pointent dans une direction précise : la personnalisation et l’adaptation aux besoins spécifiques des entreprises.

Les processus métiers : le savoir-faire immatériel des entreprises.

Souvent méconnus, par rapport aux secrets de fabrications ou aux méthodologies propres, les processus métiers constituent en réalité un capital immatériel extrêmement précieux pour les entreprises. En effet, ils représentent l'histoire, la stratégie et incarnent l'entreprise de manière concrète. Ils forment, en outre, un asset stratégique pour l’entreprise lorsqu'ils sont pris en charge dans le cadre d'une politique d'amélioration continue.

Rationaliser, modéliser, optimiser ses processus forment des étapes essentielles pour des entreprises en pleine transformation, que ce soit pour s'ouvrir à de nouveaux marchés et trouver de nouveaux relais de croissance, ou pour optimiser l'existant et capitaliser sur un avantage concurrentiel, notamment sur les marchés les plus tendus.

Capitaliser sur les processus métiers grâce à l’évolution des technologies

Plusieurs technologies peuvent entrer en jeu afin de modéliser les processus métiers propres à l’entreprise pour offrir une meilleure performance et une plus grande scalabilité aux outils de gestion intégrée d’entreprise.

Au premier rang des technologies permettant cette modélisation, le low-code / no code. Alors que le low-code désigne ces applications hautement personnalisables ne nécessitant que peu de connaissances en informatique et le no code les applications configurables sans la moindre ligne de code – en général par glisser-déposer et menu contextuel-, ces technologies représentent une opportunité majeure pour les entreprises de toute taille.

En effet, fort de ces caractéristiques, le low-code offre un horizon presque infini de personnalisation, proposant de nouvelles dimensions à ce cycle incrémental d'amélioration que connaissent les ERP, et le tout dans des temps de développement réduits au minimum.

Conditions préalables pour tirer le meilleur parti de ces évolutions technologiques, l’implication des métiers dans la prise en compte des évolutions nécessaires du SI est importante voire nécessaire. En effet, qui, mieux que les opérationnels, est capable d’identifier les évolutions sectorielles et les besoins fonctionnels pour y faire face ?

Enfin, pour une optimisation des performances des logiciels métiers, il va être nécessaire que l’ensemble des systèmes informatiques puissent parler le même langage. C’est dans cette optique que de nombreux standards ont vu le jour, au nombre desquels la norme BPMN (pour business process model and notation) offre la plus grande polyvalence, une exhaustivité reconnue, le tout avec une présentation visuelle.

Modéliser les processus métiers : un préalable à la personnalisation des solutions

Une fois identifié les processus métiers, il va s’agir pour les équipes informatiques de les modéliser dans l’ERP de l’entreprise.

Pour ce faire, ces équipes vont devoir s’appuyer sur les solutions les plus flexibles du marché, faciles de prise en main, et qui permettent une scalabilité de tous les instants, gage de l’adaptabilité et de la flexibilité de ce que devra être le bon ERP. Cette adaptabilité est d’autant plus importante pour les entreprises que les marchés évoluent vite, tout comme leurs besoins spécifiques. De fait, si l’entreprise veut continuer d’être performante, elle va avoir besoin de faire évoluer ses process à chaque fois que nécessaire. 

Aujourd’hui, si l’on suit cette logique, la solution la plus adéquate se doit d’être une solution à base de BPM low-code compatible avec la norme BPMN 2.0. Ainsi, l’utilisateur pourra disposer d’un outil capable de prendre en compte les processus métiers complexes, d’échanger avec plusieurs interlocuteurs, créer très facilement des règles de validations, et de proposer des fonctionnalités ad hoc dès que l’entreprise en aura besoin (génération d’envois de mails, mise en place de timer...).

Réduire le Time to market : la clé de la performance de l’entreprise

Une fois établie la nécessité d’intégrer les opérationnels dans la définition des processus métiers et ces processus modélisés dans un BPM low-code, l’ERP va pouvoir être personnalisé pour correspondre parfaitement aux besoins et attentes de l’entreprise.

Ce qui va ensuite permettre à l’entreprise de s’adapter rapidement à ses marchés et d’être en capacité de modifier ses processus métiers dans l’ERP. Avec une solution à base de low-code / no code, l’entreprise a toutes les garanties de personnalisation rapide, adaptée et performante pour offrir cette souplesse et cette rapidité de personnalisation. En modifiant rapidement ses process, l’entreprise gagne en agilité et peut réduire ses délais de mise sur le marché, et ainsi être plus performante.

En conclusion

Sur des marchés qui mutent rapidement, il est nécessaire pour les entreprises de s’adapter. Et ce qui n’était pas possible technologiquement parlant il y a encore 10 ans, la révolution low-code / no code le permet aujourd’hui : adaptabilité, modification des process, prise en compte des retours de terrains, des évolutions des processus, ou de la réglementation. Et le tout sans passer par un cycle long, coûteux et contraignant de développement d'une nouvelle application métier.