Licenciements chez Alcatel : Ayrault veut que le plan soit revu
Le gouvernement n'accepte pas le nouveau plan de "la dernière chance" révélé hier par Alcatel Lucent. Ce dernier, en grande difficulté, a annoncé sa volonté de supprimer 10 000 postes dans le monde, dont 900 en France. De nombreux sites de l'équipementier sont également menacés dans l'Hexagone : Toulouse, Rennes, Eu et Orme notamment.
Cela n'a pas manqué de faire réagir le gouvernement. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault souhaite ainsi une "négociation" pour réduire le nombre de suppressions d'emplois et de fermetures de sites. Il a notamment invoqué la nouvelle loi sur la sécurisation de l'emploi, loi dite de Florange et promulguée en juin dernier, qui donne aux salariés de nouveaux droits. "S'il n'y a pas d'accord majoritaire (...), le plan social ne sera pas agréé, puisque la loi donne à l'Etat la responsabilité de le faire", a-t-il expliqué ce mercredi 9 octobre sur Europe 1.