7 conseils pour réussir son projet de vidéo web

7 conseils pour réussir son projet de vidéo web De la production des contenus à leur diffusion en passant par le choix des formats et des technologies, un projet de vidéo web ou de web TV ne s'improvise pas.

Poussée par l'explosion des terminaux mobiles et du très haut débit, la vidéo monte en puissance sur le web. Conscientes des opportunités business mais également des enjeux de communication liés à la mise en avant de contenus vidéo, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la réalisation et la diffusion de contenus vidéo. Et peuvent être tentées de créer leur web TV.

Comment bien aborder son projet vidéo ? Bien choisir les bons supports de diffusion ? Capter l'attention de son audience ? Epaulé par l'agence Brainsonic, spécialisée dans la production et la diffusion de contenu vidéo sur le web, le JDN fait le point.

1 / Choisir sa plateforme de diffusion de contenus vidéo

L'une des toutes premières questions qu'une entreprise ayant un projet vidéo doit se poser, c'est de savoir le nombre de contenus vidéo qu'elle compte réaliser. A raison de moins d'un contenu vidéo par semaine, il n'est sûrement pas pertinent de faire l'acquisition d'une plateforme de diffusion de contenus vidéo sur étagère (Brightcove, Ooyala...) ou d'opter pour celles proposées par des agences ou des SSII spécialisées. Mieux vaut alors envisager de passer sur des players vidéos répartis sur certaines pages de son site web, voire de passer par des chaîne dédiées proposées par YouTube ou Dailymotion.

2 / Adapter ses flux vidéo au plus grand nombre de terminaux

Il est impératif de veiller à ce que le flux vidéo proposé soit bien lisible sur de multiples terminaux fixes mais surtout mobiles. Objectifs : capter le plus grand nombre de vidéonautes, leur assurer le meilleur confort de visionnage et viser la visibilité maximum pour ses contenus vidéo. "Lorsque l'on passe par une plateforme de diffusion de vidéos, il faut donc aussi veiller à ce que cette dernière permette d'encoder et de délivrer des vidéos dans le plus grand nombre de résolutions possibles", prévient Jean-Louis Benard, CEO de Brainsonic.

3 / Opter pour le bon format vidéo

En termes de player vidéo, deux écoles coexistent : Flash et HTML5. Via la balise <vidéo>, les navigateurs modernes respectant les spécifications HTML5 ont un avantage par rapport au bon vieux plugin Flash. Les contenus vidéo s'affichent en effet plus rapidement, consomment moins de ressource système et sont plus faciles à manipuler par les développeurs. Mais compte tenu de son ancienneté et de sa présence sur de nombreux navigateurs non HTML5 friendly, Flash est encore présent chez de nombreux utilisateurs. "Certains players HTML5 sont dotés d'un mécanisme de Flash failback qui permet d'analyser dynamiquement le flux pour lire aussi bien des flux conçus pour HTML5 que Flash", précise Jean-Louis Benard.

Pour éviter tout effet de lassitude, il est conseillé de varier les formats de ses vidéos

4 / Faire attention aux sirènes du tout gratuit

Dans le cas où l'entreprise choisit de passer par une plateforme de diffusion gratuite de contenus en ligne, il vaut mieux être conscient de certaines contraintes. "Sur les projets YouTube ou Dailymotion, il n'y a aucune problématique de développement et d'intégration, car on se contente soit d'insérer les players de ces fournisseurs, soit de créer des chaînes dédiées sur leurs sites. C'est intéressant, mais il ne faut pas oublier que dans ce dernier cas, les contenus n'appartiennent plus à l'entreprise et il devient très compliqué de rapatrier d'un coup toutes ses vidéos", prévient Jean-Louis Benard.

5 / Etre attentif au rythme de publication des vidéos  

En montant sa web TV, l'entreprise envoie un signal fort à son audience, qu'elle soit interne (collaborateurs) ou externe (partenaires, clients, internautes...). Quoi de plus décevant que d'annoncer un projet de ce type sans être doté de suffisamment de moyens (humains, financiers, techniques...) pour assurer une fréquence de diffusion satisfaisante.

Bien sûr, il ne s'agit pas de noyer son public sous les vidéos, mais de susciter chez lui l'attente de la publication d'une nouvelle vidéo, à un rythme idéalement supérieur à une publication hebdomadaire. "Il n'y a rien de pire que de mettre en place une plateforme vidéo avec un taux de rafraîchissement faible. Si c'est le cas, mieux vaudra déporter ses vidéos sur des pages de son site", explique Jean-Louis Benard.   

6 / Mixer les types de formats

Pour éviter tout effet de lassitude, il est conseillé de varier les formats de ses vidéos. Outre celles que l'on pourra réaliser en studio (internalisé ou bien loué à un prestataire spécialisé à partir de quelques centaines d'euros pour une journée), des vidéos tournées en extérieur sont également bienvenues. Elles pourront être de type reportage, ou interview, sachant qu'un nombre plus ou moins important de moyens pourra y être alloué : du "simple" JRI à une équipe pluridisciplinaire (journaliste et cameraman) dotée de plusieurs caméras et d'un système d'éclairage. "Je recommande pour les tournages vidéo simples d'utiliser un appareil de type Canon EOS 5D qui se manipule facilement, peu encombrant et avec une très bonne qualité d'image", indique Jean-Louis Benard.  

7 / Faire court et mettre le paquet sur l'éditorial

Les contenus vidéo publiés sur le web doivent être percutants. Il faut donc privilégier en premier lieu les formats courts (de 1mn à 1mn30s) et éviter à tout prix les vidéos fleuves non chapitrées. Si une vidéo doit être longue, il faudra alors soigner le titre et le résumé de chaque partie pour ne pas perdre le vidéonaute en route. "Plus on fait court, plus c'est difficile à faire, mais plus c'est efficace", résume Jean-Louis Benard. "Le coût de l'édito est souvent sous-estimé mais on ne s'improvise pas journaliste ou interviewer. On le fait car on a les ressources. Et dans tous les cas, il faut privilégier le fond sur la forme, sachant qu'il vaut mieux privilégier un bon contenu écrit plutôt qu'une mauvaise vidéo."