Envie de devenir entrepreneur ? Ce qu'il faut savoir avant de se lancer dans l'aventure
Devenir son propre patron… un rêve pour de nombreux Français. 62 % d'entre eux aspirent en effet à devenir entrepreneur, un taux plutôt élevé si l'on considère le contexte économique actuel.
Cela est inspirant : la France est une terre créative, les entrepreneurs sont engagés et résilients. Ils persévèrent malgré certaines barrières. Un tiers (39 %) des entrepreneurs français ont déjà créé une entreprise qui n’a pas fonctionné et les principales barrières dans notre pays sont la réglementation et les formalités administratives.
L’envie d’entreprendre est positive et enthousiasmante, et c’est souvent en période de crise ou de tension sur un marché que les meilleures idées émergent. Prenons l'exemple du commerce en France : malgré un secteur parfois saturé, des entrepreneurs innovants transforment des segments historiques. Face aux défis, ils adaptent leurs stratégies, font évoluer leur business model et créent de nouvelles opportunités. Des marques comme Manucurist, qui a su se démarquer sur le marché des cosmétiques avec une offre de vernis plus naturels et respectueux de l'environnement, illustrent parfaitement cette capacité d'innovation. Avoir sa propre marque reste un rêve pour beaucoup. Quoi de plus gratifiant que de voir ses créations portées, utilisées, ou offertes en cadeau ?
Avant de se lancer (dans le commerce ou autre d’ailleurs), quatre points sont importants à considérer, issus de l’expérience de millions d’entrepreneurs et corroborés par l'étude Shopify "Aspiring Entrepreneurship 2024" sur les aspirations entrepreneuriales des Français :
- Trouver sa propre source de motivation. Les motivations à la création de son propre business sont aussi variées que les profils d’entrepreneurs. Allant du désir d'être son propre patron (la principale motivation pour 36% des entrepreneurs français interrogés) à la recherche d'un meilleur équilibre vie pro/vie perso, l'important est d'identifier un moteur personnel puissant, sachant que 62% des Français aspirent à devenir leur propre patron.
- Démarrer progressivement. Se lancer en parallèle d'un emploi existant est une option de plus en plus courante, permettant de tester son idée et de minimiser les risques. Ce choix est particulièrement populaire auprès des jeunes générations, les 16-24 ans et 25-34 ans étant respectivement 75% et 80% à souhaiter être leur propre patron.
- Accepter l’échec et le transformer en source d’apprentissage. Être entrepreneur, c’est comprendre que l’échec est habituel et réel. En France, un tiers (39 %) des entrepreneurs confirment qu’ils ont déjà créé une entreprise qui n’a pas duré. Parfois, il faut s’y reprendre à plusieurs fois. Échouer est une occasion d’apprendre en identifiant ce qui n’a pas fonctionné et en utilisant ces connaissances pour de futurs projets.
- S’appuyer sur un réseau de soutien. Un(e) entrepreneur(se) peut se sentir isolé(e), surtout lors des premières années d’activité. C’est pourquoi il est important de se constituer un réseau et de s’appuyer sur les communautés, notamment en ligne. De nombreux groupes ou organisations aident à la mise en relation pour réduire la solitude et peuvent mettre en place des actions pour apprendre des uns et des autres, forger des partenariats, etc. 35% des entrepreneurs français interrogés déclarent avoir été encouragés par leur entourage.
Créer une entreprise, c'est plus que réaliser un rêve personnel : c'est contribuer au bien commun. Les entrepreneurs dynamisent l'économie et créent des emplois : 41% d'entre eux emploient au moins 5 personnes en France, un pays où le chômage touche plus de 2 millions de personnes. Chaque nouvelle entreprise est aussi l'occasion d'un impact positif, sociétal ou environnemental.
Mais ces créateurs ont besoin de soutien. Communauté, investisseurs, gouvernements : chacun a un rôle à jouer pour lever les freins à l'entrepreneuriat et permettre à ces acteurs clés de bâtir un futur prospère. Soutenons l'entrepreneuriat, pour un avenir meilleur.