Revolt.eco lève près de 3 millions d'euros pour son SaaS dédié à la rénovation énergétique
Premier tour de table pour Revolt.eco. La start-up française, qui a développé un logiciel à destination des professionnels des énergies renouvelables, annonce ce 17 novembre avoir levé 3 millions d'euros auprès du fonds allemand Revent et de business angels. L'opération comprend une part de dette que l'entreprise n'a pas souhaité communiquer.
Fondée en 2024, Revolt.eco est née de deux constats : "Le manque de confiance des clients finaux envers les professionnels des énergies renouvelables freine la transition énergétique. Autre problème, les installateurs d'équipements utilisent trop de logiciels différents et perdent donc en efficacité", déplore Guillaume Berson, cofondateur.
Pour lutter contre ces freins, la start-up a développé un logiciel SaaS tout-en-un pour aider les installateurs d'équipements énergétiques de la prise de contact client jusqu'à la conception technique d'un projet. "Ils peuvent utiliser notre logiciel pour concevoir un projet en dix minutes avec une étude de rentabilité, pour émettre un devis, une facture, partager le statut d'avancement à chaque étape du projet ou pour élaborer les rapports techniques pour les poseurs", détaille le dirigeant.
500 clients et 30 000 installations gérées
La solution conçue par Revolt.eco a convaincu plus de 500 entreprises. Parmi elles, on compte des TPE mais aussi des plus grands acteurs comme Engie. La start-up assure avoir géré plus de 30 000 installations via son logiciel.
La levée de fonds doit remplir plusieurs objectifs. Revolt.eco, qui s'est spécialisée dans le secteur des photovoltaïques, souhaite couvrir d'autres domaines, à commencer par le CVC (chauffage, ventilation, climatisation). Une expansion internationale est également au programme : la start-up va s'implanter en Belgique et sur d'autres marchés en 2026. Enfin, elle compte aussi mettre l'accent sur l'IA pour construire "un assistant du quotidien pour les installateurs". Pour tous ces objectifs, l'entreprise, qui compte une vingtaine de collaborateurs, prévoit une dizaine de recrues.