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Le Net
Les acteurs du surf rémunéré contraints de diversifier leurs revenus
Parallèlement aux problèmes que rencontre AllAdvantage.com aux Etats-Unis, les acteurs français engagés sur le créneau sont conscients que la publicité ne suffit pas à assurer leur croissance. --> (Mercredi 22 novembre 2000)
         

AllAdvantage.com, service en ligne qui rémunérait les internautes pour surfer (et voir de la publicité), connaît des difficultés aux Etats-Unis ce qui l'a obligé à procéder à des mesures drastiques en terme de réductions d'effectifs (40% du personnel concerné). Les problèmes rencontrés par ce pionnier américain constituent un sérieux avertissement pour les acteurs français engagés sur le même terrain.

Les trois principales sociétés -Winbe, SurfIsMoney et Mediabarre- font toutes le même constat : compte tenu d'un nombre d'abonnés jugé trop faible, les annonceurs ne se ruent pas pour communiquer sur ces supports. Par conséquent, il ne faut pas compter vivre par l'unique biais des ressources publicitaires.
C'est le cas du service en ligne Winbe , élaboré par la start-up Endromis, qui annonce 170.000 abonnés (Et non 100.000 comme indiqué précédemment, modification effectuée le 23 novembre, NDLR) depuis son ouverture en mars dernier (cf article JDNet du 08/03/00). "La publicité ne forme plus la source principale de nos revenus. Désormais, nos abonnés peuvent gagner jusqu'à 10 francs par heure (contre 3 précédemment) mais pour cela, nous avons ajouté des offres qui ne prennent pas en compte le temps de connexion", indique le manager. Par exemple, jusqu'à la fin de l'année, Winbe crédite le compte de ses abonnés de 100 francs pour tout achat effectué sur le site commun mis en place avec le site d'achats groupés LetsBuyit. Du coup, la barre de navigation Winbe, qui accompagne l'internaute au cours de son surf, sert davantage de support d'informations. La société prépare actuellement son deuxième tour de table.

Même programme pour SurfIsMoney, lancé en avril 2000 (cf article JDNet du 10/04/00) et qui revendique lui 65.000 membres. Compte tenu de la difficulté de garantir des revenus publicitaires stables, les dirigeants de la société ont décidé de réduire le nombre d'heures rémunérées par mois (de 25 à 10). "Nous avons un partenariat solide avec la régie publicitaire Numériland mais, à côté, nous voulons nous servir de SurfIsMoney comme d'un laboratoire de comportement d'achat. Les internautes pourront réagir à une nouvelle version d'un site par le biais d'un questionnaire en ligne", indique Michael Meerzoumen, président de SurfIsMoney.

La situation est quelque peu différente chez Médiabarre (240.000 inscrits revendiqués). Son concept ne repose pas sur la rémunération en temps de connexion mais sur le nombre de publicités qui défilent sur la (média)barre de navigation et sont vues par l'internautes (cf articles JDNet du 10/01/00 et 10/04/00). "Nous n'avons pas changé notre business plan, mais nous avons seulement diversifié nos offres avec des concours permanents ou des offres d'adhésion à des services en ligne contre rémunération", indique Sophie Bédé, qui fait partie de la direction de Médiabarre. La société indique vouloir boucler un tour de table de table de 20 millions de francs. Elle prévoit d'être rentable à l'horizon du printemps prochain.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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