A ceux qui en douteraient encore, le cybershopping est bien une réalité : le fait de fréquenter les boutiques virtuelles pour identifier une gamme de produits, détailler un produit, comparer les offres et les prix, est bien une réalité : près de 9 internautes non-acheteurs sur 10 s'adonnent à cette pratique avant de convertir éventuellement leur achat dans le monde réel. L'intérêt d'une boutique et son ROI ne se jugeront donc pas au seul chiffre d'affaires généré en ligne mais aussi à sa capacité à drainer des acheteurs dans les rayons, à sa capacité à bien présenter l'offre du marchand online comme offline.

Patience : les internautes sont convaincus qu'ils seront amenés, à terme, à se servir aussi du Web comme canal d'achat. 9 répondants à notre enquête sur 10 affirment qu'ils pensent "probablement" acheter un jour sur Internet et donc qu'ils ne sont pas "bloqués" sur le sujet. Le mouvement sera toutefois très progressif : seuls 15 % pensent le faire dans l'année qui vient. Pour devenir cyberacheteur, l'internaute a toujours eu besoin d'acquérir suffisamment d'expérience et d'aisance sur le Web et la navigation. Cette tendance connue est ici confirmée.

On connait la force que possèdent les enseignes "click & mortar" sur le marché de la distribution en ligne : outre leur puissance financière, le poids de leur marques leur donne un indéniable avantage en matière de crédibilité et de "réassurance" des consommateurs. Cela dit, ces derniers ne font pas preuve de tant de préjugés que cela : près d'un internaute non acheteur sur deux serait prêt à acheter sur un site "qui l'aurait convaincu", même si ce dernier n'est pas légitimé par une marque du "réelle". Pure-players pas morts ?