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| E–COMMERCE |
| Chiffre d'affaires en forte hausse pour Voyages-sncf.com |
| Le voyagiste voit son volume d'affaires progresser de 75 % par rapport au premier semestre 2003, mais n'améliore presque pas son résultat net. Les ventes en ligne représentent 12,5 % des ventes de SNCF Grandes Lignes.
(08/07/2004) |
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Voyages-sncf.com affiche des résultats pour le premier
semestre en nette progression par rapport à l'an dernier.
Le voyagiste enregistre un volume d'affaires de 366 millions
d'euros sur la période. Soit une progression de 75 %
par rapport à la même période l'an dernier.
Le résultat net pour sa part augmente peu : il passe
à 4,7 millions d'euros sur la période. Sur l'ensemble
de l'année 2003, il s'élevait à 4,2 millions
d'euros.
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Répartition
par activité du chiffre d'affaires
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Activité
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Volume
d'affaires en S1 2004
(en
millions d'euros)
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Volume
d'affaires en S1 2003
(en
millions d'euros)
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Hors
train
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69
20 % du total
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34
17 % du total
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Billets
d'avion
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38,6
|
-
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Réservations
d'hôtels
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16,6
|
-
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Séjours
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11
|
-
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Locations
de voitures
|
2,8
|
-
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Train
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297
80 % du total
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175
83 % du total
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Global
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356
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209
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Source
: Voyages-sncf.com, juillet 2004
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Voyages-sncf.com compte aujourd'hui 1,6 millions de clients
en ligne. 4,8 millions de transactions ont été
réalisées sur les six premiers mois de l'année.
Des résultats
nettement supérieurs aux objectifs que s'était
fixé le groupe. "Notre
taux de paiement en ligne est en progression sur le premier
semestre de l'année", déclare Mathias Emmerich,
directeur général de Voyages-sncf.com (Lire
l'interview
de Mathias Emmerich du 22/04/2004). Sur cette période,
les ventes en ligne représentent 12,5 % des ventes
totales de SNCF Grandes Lignes.
La vente de billets de train représente 80 % du
volume d'affaires généré sur Voyages-sncf.com,
soit 297 millions d'euros. Elle progresse de 66 % par rapport
à l'an dernier grâce notamment à des offres
uniquement accessibles sur le site. Le site a ainsi enregistré
350.000 transactions "Dernières minutes" sur
le premier semestre et 1,5 million de transactions "Prem's".
Au total, 1 million de billets ont été imprimés
par les internautes eux-mêmes.
"C'est en ligne et même au-dessus des objectifs que
nous nous étions fixés", précise Mathias
Emmerich.
Parallèlement, les prestations annexes ont continué
à gagner du terrain et atteignent 69 millions d'euros
sur le premier semestre. Près de deux fois le total de
l'an dernier. Il s'agit pour 56 % de billets d'avions,
les réservations d'hôtels représentant pour
leur part 24 % des ventes "hors train". Reste
les séjours : 16 % du volume d'affaires, et
les locations voitures : 4 %. Sur le chiffre d'affaires
global, ces prestations représentent 20 % du chiffre
d'affaires en ligne. L'an dernier, le volume d'affaires "hors
train" s'est monté à 86 millions d'euros
sur 12 mois. Cette année, le groupe table sur un chiffre
d'affaires de 172 millions d'euros à fin 2004. "Notre
offre en tour operating package progresse tout particulièrement",
explique Mathias Emmerich, directeur général de
Voyages-sncf.com.
L'audience du site a nettement
progressé par rapport à l'année dernière.
Il accueille dès lors 5,6 millions de visiteurs uniques,
soit 2 millions de plus qu'en juin dernier. "Notre
clientèle en ligne reste sensiblement la même :
CSP+. Elle est globalement plus fémine que la clientèle
de nos concurrents", précise Mathias Emmerich. Si
le voyagiste a récemment modifié son identité
visuelle online, c'est davantage pour mieux être identifié
par les internautes que pour étendre sa clientèle
cible (lire l'article
du 28/05/2004).
L'ensemble de ces résultats confortent l'optimisme de
Voyages-sncf.com pour 2004. "Nous tablons sur un chiffre
d'affaires entre 730 et 800 millions d'euros en 2004",
prévoit Mathias Emmerich. Par ailleurs, le voyagiste
a entamé la phase finale de test de son offre SMS+ permettant
d'informer les usagers sur d'éventuels retards de trains.
Le lancement officiel doit avoir lieu à la fin du mois.
Seule ombre au tableau : le dépôt par Lastminute
de la plainte pour abus de position dominante à l'encontre
de Voyages-sncf.com (cf article
du 24/06/2004). Sur la question, le directeur général
reste prudent : "Nous sommes inquiets mais confiants".
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Dossier 