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L'e-mailing de
prospection en forte hausse au 1er trimestre |
L'e-mailing
de recrutement a été multiplié par trois en un an, tant en volume qu'en investissements.
Les services sont le secteur le plus actif en la matière, devant les télécommunications
et la distribution.
(06/07/2005) |
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L'e-mail marketing
de recrutement a réalisé une forte progression au cours du premier
trimestre 2005. Entre début janvier et fin mars 2005, plus de 44,8 millions
d'e-mails de prospection ont été envoyés en France, contre
16,1 millions au premier trimestre 2004. Ces chiffres sont ceux publiés
dans la dernière étude trimestrielle réalisée par
le Syndicat National de la Communication directe (SNCD) et TNS Media Intelligence.
Ils sont même supérieurs à ceux du trimestre dernier, alors
que la fin d'année est traditionnellement une forte période d'activité
pour l'e-mail marketing (39,6 millions d'envois). Une forte croissance
en volume, qui s'accompagne d'une progression des investissements dans le secteur,
puisque le budget total a été multiplié par plus de trois,
passant de 2,9 millions d'euros au premier trimestre 2004 à 9,3 millions
d'euros en ce début d'année. Des chiffres qui viennent s'ajouter,
en outre, aux bonnes performances de l'e-mailing constatées depuis le début
de l'année en matière de taux de distribution (lire l'article
du 20/06/2005).
Pour
Alain Gosset, président du SNCD, cette progression s'explique par le cap
franchi cette année par le secteur. "Aujourd'hui, l'e-mail marketing
est un média qui a gagné en maturité et qui connaît
un essor sans précédent, sans aucun doute accéléré
par l'adoption de la Loi pour la confiance dans l'économie numérique
et par la nouvelle Loi Informatique et libertés", affirme-t-il. Ainsi,
contrairement aux prévisions, la LEN aurait eu un effet bénéfique
sur l'activité de l'e-mailing, les annonceurs reprenant confiance dans
ce vecteur de communication. Ils sont ainsi plus nombreux à avoir
choisi l'e-mailing dans leur plan marketing. L'augmentation du nombre d'annonceurs
actifs serait la principale explication de la hausse des envois en volume.
Par secteur d'activités, ce sont les représentants des services
qui constituent les annonceurs les plus actifs, avec 23,1 % de l'activité
e-mailing totale, en volume d'envois et en chiffre d'affaires investi, soit une
progression de plus de 90 % sur un an. Ils sont suivis par le secteur des
télécommunications, avec une part de marché de 18,4 %,
multipliée par trois depuis le premier trimestre 2004. Autre secteur
dynamique sur l'e-mailing : la distribution qui, après avoir
été longtemps à la traîne, comble son retard. Elle
fait désormais partie des principaux annonceurs positionnés sur
ce vecteur, avec une part de marché de 15,6 % et des investissements
en hausse de 8,3 %. Vient ensuite le secteur de la culture et des loisirs,
qui représente 10,3 % de l'ensemble des envois. Quant au tourisme,
sa part relative a tendance à diminuer, une évolution logique du
fait de l'avance qui avait été prise dans ce domaine et de la solide
base de clients qu'il a pu acquérir les années précédentes.
Ses investissements dans le secteur ne représentent plus que 5,2 %
du budget total de l'e-mailing, même si les voyagistes continuent à
miser sur l'e-mailing pour leur prospect, avec des investissements sur ce média
en hausse de 55 %. | | |