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Bolloré ajoute le Wifi au Wimax
Déjà détenteur de licences Wimax, le groupe se tourne vers une nouvelle technologie mobile : le Wifi. Il garde aussi un oeil sur l'ADSL et sur l'UMTS. Un milliard d'euros serait destiné à ce nouvel appétit télécom.   (22/09/2006)

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Dossier Wimax
Encore absent du secteur il y a quelques mois, Bolloré multiplie les mouvements indiquant un virage vers les télécoms. Un effort tous azimuts, à travers l'obtention de licences, des prises de participations ou encore d'éventuels rachats d'entreprises. Le groupe breton ne semble pas non plus se limiter à une technologie, s'intéressant aussi bien au Wifi, au Wimax, et peut-être à l'ADSL et à l'UMTS, selon Les Echos.

La nouvelle stratégie de Bolloré a commencé, il y a moins d'un an, par sa candidature pour des licences régionales Wimax. Avec l'aide de Hub Télécom et d'Antalis, le groupe dépense plus de 78 millions d'euros - la somme de loin la plus importante parmi les lauréats - pour obtenir en juillet dernier 12 licences dont l'Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA et bien sûr la Bretagne (voir le diaporama de juillet 2006). Les premières offres Wimax du groupe devraient être lancées en 2007.

A peine a-t-il obtenu ses licences Wimax en juillet, Bolloré investit déjà dans le Wifi, une autre technologie sans fil. Il finance une augmentation du capital de Wifirst dont il prend le contrôle de 45 %, selon Les Echos. Wifirst est un fournisseur d'accès à Internet qui possède un réseau de hot spots situés principalement dans les résidences universitaires. Cette participation renforce donc le poids de Bolloré dans le Wifi. Hub Télécom en effet, un des partenaires de Bolloré dans le consortium ayant obtenu les 12 licences Wimax, exploite déjà un réseau de 72 hot spots dans des aéroports français, des hôtels et centres de conférences.

Mais l'appétit de l'industriel breton ne s'arrêterait pas là, selon le quotidien économique. Il réfléchirait également à acquérir une autre licence, pour exploiter une technologie mobile encore différente : l'UMTS. Ironiquement, Jean-Christophe Chopin, dirigeant de Wifirst, déclarait au Journal du Net qu'il trouvait cette technologie décevante et qu'il lui préférait le Wimax (lire l'article du 26/01/06).

La quatrième et dernière licence serait en tout cas toujours disponible, à un prix fixé à 619 millions d'euros. Même si pour ce prix le candidat retenu obtiendrait également des fréquences 2G, c'est tout de même 8 fois plus que ce qu'a dépensé Bolloré pour ses sésames Wimax. Et si ces dernières ne couvrent pas tout le territoire français, des accords d'itinérance pourraient se mettre en place entre les différents lauréats.

En plus de l'UMTS, qui deviendrait une solution de repli en cas d'échec de Bolloré à devenir opérateur mobile via d'autres technologies sans fil, le groupe serait intéressé par l'ADSL. Il pourrait être candidat au rachat éventuel d'un FAI, croient savoir Les Echos. Dernier mouvement en date de concentration du secteur, l'acquisition d'AOL France par Neuf Cegetel (lire l'article du 22/09/06). Restent donc Alice et Club Internet, distancés en nombre d'abonnés mais que leurs propriétaires - Telecom Italia et Deutsche Telekom - ne semblent pas vouloir vendre pour l'instant.

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Dossier Wimax
Avec une enveloppe de 1 milliard d'euros disponible pour des investissements dans les télécoms, selon Les Echos, Bolloré devra choisir un axe de développement. La construction du réseau Wimax devrait en effet coûter plusieurs centaines de millions d'euros à elle seule. Le prix d'un FAI ou d'une licence UMTS.
 
 
Baptiste RUBAT du MERAC, JDN Sommaire Mobile
 
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