AIR 2 : Adobe met un turbo dans son infrastructure Internet riche

L'éditeur annonce avoir réduit de 30% la consommation de mémoire de son framework d'applications Internet riches. Tactile multipoint, gestion de micro... De nouvelles API sont aussi dévoilées.

Adobe a profité du lancement de la version 10.1 de Flash pour donner le coup d'envoi de la version 2 de son infrastructure d'applications Internet riches.

Conçu à la fois pour les systèmes Windows, Mac OS X et Linux, le framework permet d'installer et d'exécuter des applications développées à partir des langages Web (HTML, CSS et JavaScript) sur un OS à la manière d'un logiciel traditionnel.

Basé sur le moteur WebKit, AIR 2 prend en charge une partie des spécifications HTML5 et CSS3. Notons au passage qu'il gère également les applications reposant sur la technologie Flex. Selon Adobe, cette nouvelle version affiche un gain de 30% en termes de consommation de mémoire vive. 

La gestion de la couche réseau elle-aussi renforcée

Du côté des nouvelles interfaces de programmation supportées, l'infrastructure intègre des API pour les contrôles tactiles en multipoint, la reconnaissance de gestes et la gestion de microphone.

La gestion de la couche réseau a elle-aussi été renforcée, avec notamment le support d'UDP (pour User Datagram Protocol) et une meilleure gestion des échanges en peer-to-peer. Le protocole de chiffrement des échanges TLS/SSL (Transport Layer Security / Secure Socket Layer) est également pris en charge.

Sur le plan de la gestion des périphériques, AIR 2 introduit la reconnaissance des unités de stockage externes en USB. Adobe a amélioré également les capacités d'interaction avec les systèmes d'impression, avec la possibilité de gérer plusieurs systèmes d'imprimante.

Enfin, AIR 2 améliore l'interaction entre les applications et le système d'exploitation hôte, notamment les liens avec le système de fichiers. Il introduit la possibilité de lancer un logiciel tiers depuis une application AIR. Une nouveauté qui était très attendue, mais qui pourrait gêner la portabilité des développements d'un OS à l'autre.