Christophe Roy
Directeur des affaires
réglementaires
Telecom Italia
France
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"Telecom Italia France n'est pas intéressé par cette offre
de revente de l'abonnement téléphonique.
D'une part, nous estimons que les conditions tarifaires
sont mauvaises et ne permettent pas d'offrir un service viable
pour l'opérateur. En effet, le différentiel entre le tarif
de gros proposé par France Télécom et le tarif de détail facturé
au client n'est pas suffisamment important pour que l'opérateur
alternatif puisse répliquer ce service de façon viable.
D'autre part, l'axe de développement et l'objectif numéro
un de de Telecom Italia France est le dégroupage total.
Nous consacrons tous nos efforts et nos investissements financiers
à l'extension de nos zones de couverture en dégroupage total.
En outre, cette offre ne concerne que la revente d'un service
opéré par France Télécom, elle n'apporte donc rien en termes
d'innovations. Elle peut être avantageuse, ou tout du moins
utile pour les opérateurs disposant d'une large base de clients
en pré-sélection, ce qui n'est pas le cas de Telecom Italia.
De toute façon, cette offre n'est pas satisfaisante aujourd'hui.
Toutefois, si les conditions tarifaires de cette offre
évoluent sous la pression de l'Arcep, Telecom Italia
France pourrait alors peut-être envisager d'en faire bénéficier
ses abonnés. Mais une telle évolution tarifaire doit se
faire en parallèle de l'évolution des conditions tarifaires
du dégroupage total."
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