Journal du Net > Mobiles >  Dividende numérique : mythe ou réalité ?
Risques de préemption

Des fréquences en or

Position de l'Arcep
Pourquoi le dividende numérique est-il donc si convoité ?

L'efficacité, et donc la valeur intrinsèque des ondes radio, varie beaucoup suivant leur fréquence : plus la fréquence est élevée, plus elle s'atténue rapidement avec la distance, et moins elle pénètre facilement dans les bâtiments. Les fréquences qui offrent les meilleures conditions technico-économiques de déploiement de grands réseaux tendant vers des couvertures nationales sont dites fréquences basses. Elles sont notamment situées dans la bande UHF de la télévision.

Ces fréquences présentent des caractéristiques physiques de propagation radioélectrique particulièrement attractives et offrent donc des services de qualité avec un nombre d'émetteurs réduits. Un avantage non négligeable en termes de coûts de construction des réseaux. C'est pourquoi elles sont parfois qualifiées de "fréquences en or".

Il ne manque en effet pas d'usages possibles pour ces fréquences : enrichissement de l'offre de chaînes de télévision diffusées en numérique terrestre, élargissement de l'offre de chaînes numériques terrestres en haute définition, lancement de services complémentaires de radio en numérique élargissement de l'offre de télévision mobile (en complément également des services qui seront lancés sur les fréquences actuellement disponibles), mais aussi lancement de nouveaux réseaux de communications électroniques.

C'est pourquoi le dividende numérique est l'objet de tant de convoitises, notamment de la part des acteurs télécoms qui n'en bénéficient pas aujourd'hui.
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