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Formats de l'e-Pub : le point de vue de Stéphane Hauser (Liberation)
Stéphane Hauser, directeur de la régie publicitaire Internet de Libération, livre l'analyse d'un responsable de site support sur les différents formats de la publicité en ligne.   (07/10/2004)
La bannière classique. "Ce format devient de plus en plus obsolète. Le contenu des sites prend une importance de plus en plus grande et son émergence en souffre. D'autre part, plusieurs autres formats plus grands, permettant donc un plus grand espace créatif, l'ont relégué. Son seul intérêt réside en relais d'un flash transparent ou bien en teaser d'une expand. Ce format tend d'ailleurs à se développer de plus en plus. Il propose un espace créatif très important et une visibilité maximale. Son inconvénient réside dans le fait qu'il faille passer sa souris sur la bannière pour dérouler le reste de la création. Idéalement, l'expand doit se dérouler automatiquement pendant quelques secondes pour que l'internaute soit immédiatement exposé à l'intégralité du message."

Les skycrapers. "Dans mon esprit, ce format et la bannière verticale vont dans le même sens, vers un espace créatif vertical."

Le rectangle. "Le format qui s'impose de plus en plus. Sa capacité à intégrer différents formats créatifs, notamment la vidéo très en vogue en ce moment, en fait l'un des musts de cette année. D'autre part, il peut être utilisé sous la forme d'un pop-up , ce qui diminue les coûts de fabrication. Sa forme est idéale pour une expression créative maximale. D'ailleurs, le taux de clics constaté est très souvent supérieur à celui observé sur les autres bannières ou les skycrapers."

La large bannière. "Ce format devrait remplacer progressivement le 468x60. Il présente en effet de nombreux avantages : un fort impact dès l'ouverture de la page, un espace créatif maximum et une présence souvent exclusive. Ce format tarde à s'implanter en France mais devrait connaître un réel succès l'année prochaine."

La bannière verticale. "L'intégration de ce format sur le site peut varier, soit au sein du contenu soit à côté. Son apparition est souvent alternée avec le pavé intégré au contenu, les éditeurs souhaitant limiter le nombre de formats sur la page. Contrairement au 468x60, format historique, celui-ci ne semble pas trop souffrir d' un désintérêt de la part des agences et des annonceurs, d'autant plus que lui aussi peut-être lié à un flash transparent, ou plus rarement, être le teaser d' un expand."

Le pop-up. "Ce format est le grand mystère de cette année 2004. Dénigré par tous, abandonné par certains (et non des moindres), il continue d'être utilisé par un grand nombre d'annonceurs. Certains de ces annonceurs l'ont d'ailleurs supprimé de leur offre commerciale quand ils sont sites supports. Le taux de clics de ce format a sévèrement chuté mais il continue d'être très largement plébiscité."

Le pop-under. "Ce format est très proche du pop-up. En outre, l'absence de lien entre le site support et l'annonceur me semble dommageable pour l'analyse de la campagne. Enfin, la plupart des pop-under appelle la page d'accueil du site annonceur qui, dans certains cas, déclenche à son tour l'affichage de pop-ups publicitaires ou promotionnels. Ce phénomène entraîne une déferlante de fenêtres qui importune grandement l'internaute et nuit à l'image de l'annonceur et du site support."

Les boutons. "Ces formats s'intègrent très bien dans le site et permettent, dans le cadre d'une présence de longue durée, d'assurer à l'annonceur une visibilité permanente."

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Rédaction JDN
 
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